Lutte contre Boko Haram. De Washington à Toulon. PAUL BIYA CONTINUE LA LUTTE CONTRE BOKO HARAM A L’INTERNATIONAL

C.P: Donald Fabien Kamgain Mardi le 09 Septembre 2014 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Au moment où le président de la République, SEM Paul Biya, s’absente du pays pour la deuxième fois en moins de deux semaines, pour des visites officielles à États-Unis et en France,

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De Washington à Toulon.

PAUL BIYA CONTINUE LA LUTTE CONTRE BOKO HARAM A L’INTERNATIONAL


 
Au moment où le président de la République, SEM Paul Biya, s’absente du pays pour la deuxième fois en moins de deux semaines, pour des visites officielles à États-Unis et en France, le chef de l'Etat camerounais qu'accompagne son épouse, Chantal Biya, participe, à l'invitation du président français, François Hollande, au 70e anniversaire du débarquement des troupes alliées en Provence. Malgré ce voyage, il va sans dire que le Cameroun est toujours en guerre contre la secte terroriste Boko Haram. Les combats sont rudes tant il n’est point facile de combattre un ennemi sans visage, sans uniforme et sans aucune marque d’adversité. Même la première puissance économique et militaire du monde a eu maille à partir avec les terroristes sournois en Afghanistan et en Irak. Le Cameroun est en guerre, sans aide étrangère et se bat dignement contre l’ennemi de la paix qu’est Boko Haram ou toute autre entité maquillée sous son nom…
Qu’importe ! Le Cameroun ne tremble pas. L’Armée nationale défend la Patrie au nom de notre souveraineté, de notre liberté, de notre unité nationale, de notre stabilité. Personne au Cameroun n’est dupe, nous le savons tous, les ennemis de la stabilité en veulent à notre pays d’être l’un des derniers havres de paix en Afrique. Que Boko Haram qui nous attaque et que nous combattons ait l’identité d’une secte terroriste ou d’une rébellion larvée, le Cameroun n’est pas à la solde des bandits encagoulés. Et comme l’a si bien déclaré le chef de l’Etat, le 02 août dernier, alors qu’il se rendait aux États-Unis pour prendre part au Sommet Etats-Unis-Afrique que se tenait les 5 et 6, « ce n’est pas le Boko Haram qui va dépasser le Cameroun. » Cette assertion qui émane de la voix la plus autorisée du pays nous invite à une analyse simple : le Cameroun est un Etat de droit, un pays qui a des institutions républicaines fortes, une armée forte et un socle démocratique fort. Nous préférons avoir nos querelles politiques internes qui sont d’ailleurs l’expression de la démocratie que de nous faire dicter la loi des hors-la-loi. Paul Biya sait donc de quoi il parle en disant que « ce n’est pas le Boko Haram qui va dépasser le Cameroun. » Il sait surtout de quoi notre armée est capable.
 
Un pays fort et unis
Les Camerounais ont donc été heureux d’entendre le chef de l’Etat les rassurer, lui qui ne prend pas la parole pour dire n’importe quoi, n’importe quand et n’importe comment. S’il a pris l’avion pour se rendre à Washington et à Toulon, c’est que notre pays a des arguments et des capacités pour faire face à al secte terroriste. Depuis le début des combats, nous troues n’ont pas failli. Le chef de l’Etat le dit avec force : « Nos forces ont marqué des points importants contre le Boko Haram. Mais c’est une lutte longue, on a affaire a un ennemi pervers, sans foi ni loi, qui attaque la nuit, qui égorge, et qui a évidemment fait des exactions a Kolofata et a Hile-Halifa. Alors, ce que je peux dire, c’est que les Camerounais doivent garder confiance. » Bien plus, Paul Biya el dit avec certitude et sans rentrer dans les détails : « Nous avons renforcé notre potentiel et je crois que les jours à venir montreront que nos efforts pour organiser une riposte et une défense de notre territoire sont efficaces. » Voilà qui rassure par temps de guerre contre un ennemi sournois et barbare, cruel et destructeur.
 
Le Cameroun, c’est le Cameroun. Ce pays singulier s’est construit dans les guerres, de la pénétration portugaise sous Fernando Poo en 1472, aux deux Grandes Guerre mondiales dont la Première (1914-1918) a fait perdre au colon allemand le contrôle du pays en 1919, aux villes mortes de 1991et les émeutes de la faim de février 2008, en passant par les luttes indépendantistes de 1955 à 1970, le Cameroun qui est aujourd’hui un pays de paix n’a plus peur. Notre indépendance a été acquise sous les violences du maquis, depuis son accession à la Magistrature suprême le Président Biya gère des crises, comme l’affirme Thierry Ndong le directeur de publication du journal Intégration : « Chaque fois que finit une crise, une autre surgit et phagocyte toute l’énergie présidentielle. Depuis 1982, que de crises et que de retard pris sur le chemin du progrès économique et social ! A peine avait-on fini de célébrer l’accession au pouvoir en 1982 qu’en 1983, et surtout le 06 avril 1984, un coup d’Etat manqué venait ébranler le fragile régime qui se mettait en place. Nous en étions encore à panser la plaie du putsch manqué qu’en 1987, une crise économique sévère prenait le Cameroun dans les serres de la récession, de la faillite des systèmes de production et financier, de la dette publique, des plans d’ajustements structurels, du chômage de masse et de l’extrême pauvreté. Au moment où dans les années 90, le pays tente de se remobiliser sur le front économique, la deuxième saison de la crise politique va s’ouvrir : conférence nationale souveraine, villes mortes, insurrections et rebellions civiles. Nous en étions à apaiser la démocratie lorsque le Nigeria, comme un envoyé du diable, agresse le Cameroun dans la presqu’ile de Bakassi. Suivra alors une longue bataille juridictionnelle à la Cour internationale de justice pour récupérer cette partie du Cameroun sur le terrain du droit. Oui, nous sommes un pays habitué des crises et notre unité nationale a été fortifiée dans la solidarité dont nous avons fait montre pour éradiquer les nombreuses crises qu’a connues le Cameroun. Dès lors comme dit le Président Paul Biya, « Pour ce cas précis, je dis que le Cameroun a eu à traverser d’autres épreuves. On a eu à lutter contre ce même Nigeria pour Bakassi et avant, on a éradiqué les maquis (des mouvements révolutionnaires), on est venu a bout des villes mortes; ce n’est pas le Boko Haram qui va dépasser le Cameroun. »
 
Dans la foulée, le chef de l’Etat a bien fait d’encourager nos forces de défense qui combattent au front pour la préservation de la paix sociale, de l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Cameroun, tout autant qu’il a compati avec la douleur des Camerounais qui ont perdu les membres de leurs familles dans la guerre que nous menons contre un ennemi furtif, lâche et sauvage. Par ce message de réconfort, les Camerounais ne se sentent pas seuls. Ils sont informés par l’autorité suprême de la République. « Pour tous les Camerounais, a dit Paul Biya, je dis ceci : dans la vie d’une nation, il y a des moments difficiles. A ces moments-la, il faut faire preuve de courage, de solidarité et de patriotisme. Nous continuons le combat et nous les vaincrons. » Le peuple est derrière son leader. Face à l’ennemi étranger, les Camerounais savent se montrer solidaires. Nous préférons encore nos querelles politiques internes, on l’a dit plus haut que d’obéir à la volonté des apostats sans foi ni loi qui égorgent, pillent, violent sans la moindre compassion, la moindre pitié, au mépris de la sacralité du genre humain et de la vie.
 
Par Donald Fabien Kamgain
 

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