Cameroun - Emploi. Cameroun : le gouvernement veut stopper l’importation illégale de main d’œuvre chinoise et vietnamienne

Agence Ecofin Vendredi le 07 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’importation massive de la main d’œuvre par les entreprises telles que Viettel Cameroun, cet opérateur de mobile vietnamien, qui opère sous la marque Nexttel.

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(Agence Ecofin) - Selon le communiqué ayant sanctionné le conseil de cabinet du gouvernement camerounais, tenu le 30 octobre 2014 à Yaoundé, la capitale du pays, «à la faveur de la mise en route des grands projets d’infrastructures et du lancement de la troisième licence de téléphonie mobile, le marché de l’emploi a connu un afflux de travailleurs étrangers, utilisés souvent en violation des lois et règlements».

Allusion est ainsi clairement faite à l’importation massive de la main d’œuvre par les entreprises chinoises qui réalisent actuellement la majorité des grands projets d’infrastructures au Cameroun, ainsi qu’à Viettel Cameroun, qui exploite la 3ème licence de mobile depuis septembre 2014. Cet opérateur de mobile vietnamien, qui opère sous la marque Nexttel, a toujours été accusé par ses dirigeants camerounais, d’importer la main d’œuvre du Vietnam, en dépit des promesses faites au gouvernement de créer 6300 emplois locaux.

Face à cette situation, a annoncé le ministre de l’Emploi, Zacharie Pérevet, au cours de son exposé sur la régulation de la main d’œuvre étrangère dans les entreprises exerçant au Cameroun, «le gouvernement a entrepris de sensibiliser les employeurs sur cet état de fait préjudiciable à la promotion de la main d’œuvre nationale». Une démarche complétée par «des mesures de contrôle systématique», a-t-il ajouté.

Pour rappel, au 31 décembre 2013, a révélé le Ministre Pérevet, seulement 1410 travailleurs étrangers bénéficiaient d’un contrat en bonne et due forme, revêtu du visa du ministre camerounais de l’Emploi comme l’exige la réglementation. Un chiffre largement inférieur au nombre d’ouvriers chinois qui écument les grands chantiers du pays.
 

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