Cameroun - Economie. Les investisseurs privés devraient contrôler 80% du capital du Cameroon Commodities Exchange

Agence Ecofin Jeudi le 26 Mars 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
(Agence Ecofin) - Dans ses propositions au gouvernement camerounais, en vue du lancement du Cameroon Commodities Exchange (CCX), la bourse des matières premières agricoles du pays, le cabinet Eleni LLC, qui assiste le gouvernement dans ce projet, suggère que l’actionnariat de la société de bourse reflète un modèle de partenariat public-privé, «qui favorise la propriété commune tant par les investisseurs du secteur public que ceux du privé, avec l'État ou les établissements publics comme actionnaires minoritaires».

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Concrètement, selon le cabinet Eleni LLC, le capital de la future bourse devrait être détenu à 80% par un consortium d’investisseurs du secteur privé, contre 10% pour l'État du Cameroun et 10% pour les employés de la bourse. Il est également recommandé au gouvernement que le consortium du secteur privé, qui sera majoritaire dans l’actionnariat, soit composé de 4 à 6 investisseurs, «avec des participations équilibrées», de sorte «qu'aucun investisseur n'ait une participation majoritaire et qu'il n'y ait pas la possibilité de vote groupé pour des investisseurs».

 

Présenté comme le futur hub du commerce des matières premières agricoles dans la zone CEMAC, le CCX devrait être la plateforme des transactions pour huit produits agricoles, que le cabinet Eleni propose d’introduire progressivement à la bourse sur une période de 4 ans. Il s’agit du cacao et du maïs (1ère année), du sorgho, du mil et du manioc séché (2ème année), de l’huile de palme et du riz paddy (3ème année), puis du coton (4ème année).

 

Prévu pour être opérationnel12 mois après la fin de l’étude de faisabilité intervenue en septembre 2014, le lancement des activités du CCX devrait prendre plus de temps que prévu, à cause de la batterie de textes réglementaires à mettre en place pour d’encadrer ses activités, mais aussi la recherche des financements qui ne sont toujours pas acquis.

 

Brice R. Mbodiam

 

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