Elections côte d ivoire. La peur et l’aigreur enfoncent les imposteurs-usurpateurs sans-cœur d’Abidjan dans des erreurs et violences aveugles

C.P: Léon Tuam Mardi le 31 Mars 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La situation de la Côte d’Ivoire après la guerre féroce contre le peuple ivoirien couronnée par l’enlèvement et le remplacement du président légitime du pays(Laurent Gbagbo)par des usurpateurs antipatriotes et affairistes devient de plus belle inquiétante pour tout esprit attentif et honnête, et l’on se demande comment tout cela se terminera.

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Comme tout voleur inquiet de voir son butin lui échapper, les imposteurs-usurpateurs choyés de la « communauté internationale » installés au pouvoir à Abidjan vivent avec la même peur, la même aigreur, les mêmes affres, les mêmes insomnies et troubles qui jadis les bercèrent quand ils se trouvaient encore en brousse enrébellion et en guerre ouverte dans les villes du pays. 

A chaque seconde qui passe, ces gens au pouvoir sont conscients que leur pouvoir ne vient pas du peuple ivoirien et que jamais le peuple patriote ivoirien qui aspire à sa souveraineté ne leur donnera le pouvoir, que ce soit dans des conditions normales et claires ou dans celles puissamment orageuses et ténébreuses que nous connaissons présentement. 

C’est pour ces raisons que la Réconciliation nationale annoncée à coups de tams-tams et fanfares s’est révélée n’être qu’un trompe-l’œil. C’est fini ! Et les criminels préparent la mascarade électorale. Pouvait-il en être autrement ? 

Les usurpateurs-imposteurs au pouvoir tendaient un piège aux militants du FPI leurs victimes, sans s’imaginer qu’ils pouvaient répondre positivement à l’appel. Et quand la réponse fut positive, les marionnettes au pouvoir se virent pris dans leur propre piège, sentirent qu’une atmosphère de paix dans le pays conduiraità la perte de ce qu’ils ont chèrement obtenu par des violences. 

C’est ainsi qu’ils ont saboté et noyé leur propre initiative de Réconciliation nationale. C’est dans cette mêmelogique qu’ils entretiennent les violences dans le pays, procèdent à des arrestations hasardeuses etdétentions arbitraires. Et le monde est muet. Ah, notre monde, notre monde ! 

C’est la même insomnie qui leur fait faire des procès kafkaïens aux patriotes ivoiriens ; mais toujours ils ne trouvent pas de sommeil. Ils ont pris des armes contre un pouvoir légitime, ont torturé, ont violé, ont mutilé, ont massacré, brûlé et pillé les richesses du pays et restent des saints. Ah, notre monde, notre monde !Mais le temps vient où ils s’entre-déchireront et exposeront leur nudité totale au monde.  

Les vrais patriotes ivoiriens, qu’ils soient du PDCI, du FPI ou du RDR, ne sont pas dupes. Oui, ils ont tout compris et ne vont pas laisser leur pays aux vautours sans foi ni loi au pouvoir et leurs complices à l’instar de Konan Bédié qui chaque fois, pour ses propres intérêts, croit devoir traîner les militants de son parti chez Ouattara comme un fermierqui conduit ses bêtes au marché. 

Les Criminels au pouvoir se servent goulûment tout en laissant les richesses de la Côte d’Ivoire à la prédation internationale, pendant que la prétendue Communauté internationale et sa horde d’organisations des droits humains deviennent quasi inexistantes. Ah, notre monde, notre monde !

Cette Communauté et ces organisations qui jadis tombèrenttels des cyclonessur le régime du président Laurent Gbagbo deviennent quasi aphones. Sévices corporels sur des populations, humiliations, incarcérations, intimidations, confiscations des terres et violations ouvertes des libertés et droits rencontrent le silence de celles-ci. Ah, notre monde, notre monde !

Comment cela se terminera-t-il ? Au-delà du rouleau-compresseur en place en Côte d’Ivoire, ce pays connaît une situation dédaléenne singulière qu’il convient de mettre à nue.Ce côtédédaléen de la Côte d’Ivoire vient de ce que (que d’aucuns l’acceptent ou pas)ce pays est aujourd’hui entre les mains de quatre présidents bien actifs. 

Le premier de ces présidents toujours au pouvoir (qu’on le veuille ou pas) c’est le président légitime Laurent Gbagbo, puis vient en deuxième position l’usurpateur imposéAlassane Ouattara ; en troisième vient Blaise Compaoré qui vit à Abidjan et sans qui Ouattara ne serait au pouvoir ; le quatrième président en place en Côte d’Ivoire est représenté par la France et ses amis. 

C’est dans cet environnement complexe que les usurpateurs-imposteurs d’Abidjan puisent toute l’énergie et l’arrogance qui les poussent à narguer et chosifier le peuple ivoirien, à restersi cruels et à multiplier impunément des erreurs et violences aveugles d’un autre temps. Mais ils oublient ceci : Aucun humain ou aucune force n’est au-dessus du temps et du peuple.

 

Léon Tuam 

31 mars 2015

 

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