Opération Epervier. Affaire Paul Eric Kinguè : Acquittement possible le 18 juin

Blaise Djouokep | Mutations Vendredi le 22 Mai 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le verdict des affaires de détournement de 1.4 million Fcfa et des émeutes de février 2008 sera rendu par la Cour suprême le 18 juin 2015.

ADS

 

 

 

 

Paul Eric Kinguè devra encore attendre afin de retrouver la liberté. L’ancien maire de la commune de Njombé-Penja, privé de liberté depuis le mois de février 2008 ne sera définitivement fixé sur son sort qu’à l’audience du 18 juin prochain. C’est à cette date que la chambre pénale de la Cour suprême a renvoyé le délibéré des deux affaires pour lesquelles le détenu de la prison centrale de Douala et son conseil ont fait appel, à la suite de l’arrêt rendu par la Cour d’appel du Littoral. C’est que, au cours de l’audience d’hier, jeudi 21 mai 2015 à la Cour suprême du Cameroun, Me René Manfo et l’accusé ont sollicité de la Cour que l’accusé soit libéré et remis en liberté.

 

Paul Eric Kinguè s’est rendu à la Cour suprême hier dans le cadre de deux affaires. D’abord, celle relative au détournement de la somme de 1.4 million Fcfa. Affaire au terme de laquelle le Tribunal de grande instance (Tgi) du Moungo l’avait condamné à vie. Une décision qui avait été ramenée à 10 ans par la Cour d’appel du Littoral. «Après la lecture du rapport, explique Me René Manfo, le rapporteur a dit aux membres de la Cour suprême qu’il souhaite que la Cour suprême annule la procédure ainsi que tous les actes de procédures ouverts à l’encontre de l’accusé Paul Eric Kinguè. L’avocat général est allé dans le même sens en demandant, lui aussi, d’annuler cette affaire».

 

La même demande a également été faite par le rapporteur et l’avocat général dans le cadre de la seconde affaire pour laquelle Paul Eric Kinguè a été convoqué devant cette juridiction. L’affaire concerne les émeutes de février 2008 pour laquelle l’accusé avait écopé de six ans de prison ferme par le Tgi du Moungo. Une peine qui avait été remmenée à trois ans par la Cour d’appel du Littoral. Au terme de la lecture de ces rapports, l’avocat de la défense a demandé la libération de son client. L’affaire qui a été ouverte aux environs de 10h sera alors mise en délibéré aux environs de 12h dans l’attente de la décision quelques heures plus tard. Puis, lorsque les membres de la Cour reviennent, le délibéré est plutôt prorogé pour le 18 juin 2015.

 

 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS