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Cameroun - Politique. Le Moci annonce la reprise de ses activités

Mutations Vendredi le 19 Juin 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une révélation du président de ce parti politique lors de l’inauguration du « panthéon du panafricanisme ».

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Le mouvement citoyen(Moci) veut revenir sur la scène politique dans notre pays. Les dernières prises de position de son président national, l’architecte Théophile Yimgain Moyo, remontent à 2011, lors des élections à la magistrature suprême. Ce silence, qui semble avoir porté un coup à la notoriété de ce parti, a permis à ses membres de revoir la façon de faire la politique. Ils promettent de la pratiquer de façon différente en intégrant le « panthéon du panafricanisme », qui consiste à faire hommage aux grandes figures africaines. Il s’agit en occurrence  ici de Felix Moumié, Miriam Makeba, Mouammar Kadhafi, Cheikh Anta Diop, Ruben Um Nyobe, Nelson Mandela, entre autres. «  Nous voulons actuellement appelez tous nos leaders à faire la politique de façon  spéciale », lance Yimgain Moyo, lors de l’inauguration du « panthéon du panafricanisme » et  du nouveau siège de son parti, mercredi 17 juin dernière à Yaoundé.

Le « panthéon du  panafricanisme » est une bibliothèque équipée de multiples livres des grandes figures politiques. D’après le politicien, les photos et les livres de certains leaders africains dont ont fait hommage ont concrétisé l’idéologie africaine. La promotion des langues nationales et africaines notamment le Swahili, et l’haoussa comme des langues de communication avec l’intérieur de l’Afrique, et l’Anglais comme langue de communication avec l’intérieur devraient être adoptés. « Nous ne sommes pas ici pour pleurer  ceux qui sont morts, mais au contraire, pour valoriser, saluer et continuer leurs œuvres. Nous sommes des africains et devront être fiers de l’être. Normalement, nous devons avoir une langue africaine qui est parlée et véhiculée dans tous les pays africains », indique t-il. Une position que partage Hubert Kamgang, président de l’Union des populations Africaines (Upa), pour qui l’ethnocentrisme et le tribalisme constituent aussi une menace permanente contre l’unité et l’intégration nationales.

Toutefois,  le président du Moci invite les apprenants, les chercheurs et tous les individus passionnés de l’histoire africaine, à se rapprocher du panthéon du panafricanisme, afin de découvrir  et d’apprendre l’histoire des différents leaders africains qui sont restés graver dans la mémoire des uns et des autres. .

Prisca Balla (Stg)

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