Cameroun - Santé. 299 comprimés de méthadone saisis

Rita DIBA | Cameroon Tribune Mardi le 16 Juillet 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les produits, vendus comme stupéfiants sur le marché noir, ont été récupérés à l’aéroport de Douala. On se croirait presque dans un chef-d’œuvre de polar à la sauce locale. Mardi 9 juillet 2013. Aéroport de Douala.

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 Des fonctionnaires de douane sont très intrigués par l’inhabituel son de castagnettes émis à l’intérieur d’un étui de DVD piraté du manga japonais Naruto. Un disque, ça ne fait pas ce bruit. Et franchement, Naruto ? Peu importe que ce soit mentionné « Saison 5 et 6 ». Des pensées qui prennent tout leur sens une fois le paquet ouvert. Des pastilles rouges y sont découvertes. 299 comprimés au total, pour un poids de 103 grammes. Résultat de l’expertise plus tard, de la méthadone. Considérée sous d’autres cieux, plus au nord du Globe, comme un substitut médical et légal à l’héroïne, pour sortir de l’enfer de la drogue. Mais qui a franchi les limites du commerce licite pour être un stupéfiant à part entière. Détenteur des pilules ce jour-là, un quinquagénaire. E. Ebonguè, l’employé camerounais d’une société postale internationale. Manigançant de petites combines dans le dos de ses employeurs. Essayant de faire passer un colis douteux sous le respectable sceau de l’entreprise. Pris la main dans le sac. Risquant nettement plus que les 25 000F reçus en échange de la transaction. Une ville des Etats-Unis comme destination finale du bagage qui n’y arrivera jamais. Cuisiné par les éléments de la Division régionale de la Police judiciaire pour le Littoral, Sieur Ebonguè livre le deuxième larron de l’affaire. Un commanditaire centrafricain nommé Mamadou Sacko, peut-être pas défenseur au Paris-Saint-Germain, mais tout aussi joueur. Qui n’arrivera pourtant pas à dribbler les hommes en tenue, à ses trousses. Il est appréhendé trois jours plus tard, le 12, du côté de la Douche municipale. Mamadou Sacko est un bon samaritain à sa façon. Qui tente de « rendre service », comme d’habitude, à un compatriote basé aux « States ».

Dans cette coopération internationale d’un autre genre, on ne saurait oublier le fournisseur. Un vendeur de médicaments dans la rue, basé à... Nkololoun ! Sans commentaire. Et au moment où nous mettions sous presse, une descente était prévue afin d’aller cueillir le bonhomme. Lui permettant ainsi de rejoindre ses compères dans les locaux de la Police judiciaire. En attendant un déferrement prochain, l’enquête se poursuit. Entre autres, une deuxième expertise des comprimés par la police scientifique. La suite donc, au prochain numéro…http://cameroon-tribune.cm

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