Opération Epervier. Abah Abah, « J’ai 4 maisons à Yaoundé »
L’ancien Minfi nie posséder jusqu’à 29 immeubles comme avancé par le Tcs.
ADS
Polycarpe Abah Abah a réagi au verdict prononcé contre lui le 13 janvier 2015 au Tribunal criminel spécial où il a écopé de 25 ans de prison et de la confiscation de 29 immeubles dans le cadre de l’affaire Crédit foncier. « Pour le camerounais moyen dès lors que l’on parle d’immeubles c’est des tours qu’on imagine. Or le Tcs a indiqué les superficies de ces immeubles qui vont de 400 mètres carrés à tantôt 15 hectares, 5 hectares, 8 hectares, 18 hectares. Même les tours jumelles de New-York n’avaient pas cette superficie.
En réalité si un terrain n’est juridiquement un immeuble il s’agit aussi juridiquement d’un immeuble non bâti. Le Tribunal a oublié de le mentionner entretenant ainsi la confusion dans l’esprit d’une opinion avide de sensation et sang », s’offusque l’ancien ministre des Finances dans une déclaration dont le jour a obtenu copie. Et de poursuivre « en réalité les immeubles en question sont constitués à 80% par des immeubles non bâtis c’est-àdire des terrains qui sont exploités à des fins agricoles. Les titres fonciers mentionnés au titre d’immeubles ruraux représentent la palmeraie que j’exploite dans mon village. Je n’ai aucun immeuble bâti à Zoétélé. Je dispose d’une modeste maison dans mon village à Meyila », écrit Polycarpe Abah Abah.
S’agissant des terrains ruraux, Polycrape Abah Abah fait savoir qu’il dispose d’une mini-cité à Soa. « Dans la ville de Yaoundé je dispose de 4 maisons à savoir à Mendong (un appartement acheté à la Sic en 1990), une villa à Efoulan construite en 1986, une villa à Odza construite à partir de 1997 non encore complètement achevée et 3 appartements à la Sic Mfandena », énumère Abah Abah. Il ne reconnait pas les immeubles d’Essos, d’Ekounou, de Nsimeyong, de Mendong, de Bastos, de Messamendongo et de Nkomo que le Tribunal a cité dans sa décision. Les avocats de Polycarpe Abah Abah se sont pourvus en cassation.
ADS
ADS
ADS
ADS