Opération Epervier. Abah Abah, « J’ai 4 maisons à Yaoundé »

Eitel Elessa Mbassi | Le Jour Mardi le 20 Janvier 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’ancien Minfi nie posséder jusqu’à 29 immeubles comme avancé par le Tcs.

ADS


Polycarpe Abah Abah a réagi au verdict prononcé contre lui le 13 janvier 2015 au Tribunal criminel spécial où il a écopé de 25 ans de prison et de la confiscation de 29 immeubles dans le cadre de l’affaire Crédit foncier. « Pour le camerounais moyen dès lors que l’on parle d’immeubles c’est des tours qu’on imagine. Or le Tcs a indiqué les superficies de ces immeubles qui vont de 400 mètres carrés à tantôt 15 hectares, 5 hectares, 8 hectares, 18 hectares. Même les tours jumelles de New-York n’avaient pas cette superficie.

En réalité si un terrain n’est juridiquement un immeuble il s’agit aussi juridiquement d’un immeuble non bâti. Le Tribunal a oublié de le mentionner entretenant ainsi la confusion dans l’esprit d’une opinion avide de sensation et sang », s’offusque l’ancien ministre des Finances dans une déclaration dont le jour a obtenu copie. Et de poursuivre « en réalité les immeubles en question sont constitués à 80% par des immeubles non bâtis c’est-àdire des terrains qui sont exploités à des fins agricoles. Les titres fonciers mentionnés au titre d’immeubles ruraux représentent la palmeraie que j’exploite dans mon village. Je n’ai aucun immeuble bâti à Zoétélé. Je dispose d’une modeste maison dans mon village à Meyila », écrit Polycarpe Abah Abah.

S’agissant des terrains ruraux, Polycrape Abah Abah fait savoir qu’il dispose d’une mini-cité à Soa. « Dans la ville de Yaoundé je dispose de 4 maisons à savoir à Mendong (un appartement acheté à la Sic en 1990), une villa à Efoulan construite en 1986, une villa à Odza construite à partir de 1997 non encore complètement achevée et 3 appartements à la Sic Mfandena », énumère Abah Abah. Il ne reconnait pas les immeubles d’Essos, d’Ekounou, de Nsimeyong, de Mendong, de Bastos, de Messamendongo et de Nkomo que le Tribunal a cité dans sa décision. Les avocats de Polycarpe Abah Abah se sont pourvus en cassation.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS