International. Abdourahmane Dieng :Le colonel qui refuse d’avoir les mains sales

Mutations Jeudi le 10 Décembre 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le directeur exécutif par intérim du Cic, qui a pris fonction le 11 septembre 2014 à Yaoundé, est déterminé à garder son honneur sauf.

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«J’ai six mois pour pouvoir définir tout ce qui est circuit administratif, financier à l’intérieur et procéder au recrutement du personnel permanent. Six mois également, pour être à mesure de rendre le siège du Cic opérationnel.» Voilà les défis que se fixait le colonel Abdourahmane Dieng, directeur exécutif par intérim du Centre interrégional de coordination (Cic), après son installation le 11 septembre 2014. L’institution dont il prend la tête a pour vocation de réaliser la synergie, la coordination de l’action des communautés et des Etats membres. Pour atteindre ces objectifs, l’ancien enfant de troupe du Prytanée militaire Charles Ntchorosé de Saint Louis, au Sénégal, doit compter avec les experts, de la Cedeao, de la Ceeac et du Cgg.


L’originaire du pays de Léopold Sedar Senghor compte, avec l’ensemble des organisations, parties prenantes du projet, pour atteindre ses objectifs. Elles comprennent, outre les communautés et les pays du Golfe de Guinée, le G7 et les amis du Golfe de Guinée (G7++FoGG). «Ces organisations doivent mettre à notre disposition des experts compétents», souhaitait-il alors. Le colonel Abdourahmane Dieng connaît parfaitement les dossiers du Cic, car ayant présidé les travaux du groupe interrégional de travail (Git). Le Git a, en trois semaines (mai, avril et juin 2014), façonné les textes de base du Cic. Notamment l’accord de siège, le règlement intérieur et le statut du personnel du Cic, les stratégies de communication et de mobilisation des ressources, le protocole additionnel portant organisation et fonctionnement du Cic entre autres.

Né en 1964 à Dakar, l’officier sénégalais a, en 30 ans de service, occupé des fonctions opérationnelles et stratégiques. Notamment celle de conseiller juridique et chef de division études et du contentieux au ministère des forces armées de son pays. A la Cedeao, il a été chargé du programme armes légères, mais aussi chef de division sécurité régionale en charge du contre-terrorisme et de la sécurité transfrontalière, de la gouvernance et de la réforme du secteur de la sécurité, entre autres.

Au plan académique, le colonel Abdourahmane Dieng est titulaire d’une licence en administration publique de l’université Mohamed V de Rabat, au Maroc ; d’une maîtrise de droit public et sciences politiques (option relations internationales) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ; de deux diplômes d’études supérieures spécialisées (Dess) en droits fondamentaux de l’université de Nantes, et en diplomatie du Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris ; en sciences politiques à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. C’est donc ce galonné qui est au centre d’une affaire impliquant le ministre Mebe Ngo’o et le contre-amiral Jean Mendoua

P.D

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