Cameroun - Justice. Affaire Jean Marc BIkoko : Les témoins de l’accusation absents

Le Jour Mercredi le 30 Décembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les débats n’ont pas pu s’ouvrir la semaine dernière.

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Les témoins de l’accusation dans l’affaire Jean Marc Bikoko et ses camarades ne se sont pas présentés devant la barre lors de l’audience du 23 décembre au tribunal de première instance de Yaoundé, Centre Administratif. Cette absence des témoins du ministère public justifie le renvoi de l’affaire au 9 mars 2016 pour ouverture des débats. Parmi les témoins du ministère public attendu devant la barre, figure Yapmen Ousmanou, le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé 2ème et certains policiers du groupement mobile d’intervention N1 de Yaoundé qui ont procédé le 15 septembre dernier à Yaoundé à l’interpellation de Jean Marc Bikoko, ses deux enfants et quatre autres membres de l’Ong Dynamique citoyenne.

Jean Marc Bikoko, Yves Ndjalla Epangue, Agnès Metougou, Jessie Bikoko, Le Juste Bikoko et le journaliste François Fogno sont poursuivis pour rébellion simple et organisation d’une manifestation illégale.  Le 23 décembre, les accusés étaient pourtant dans la salle d’audience. Les membres de Dynamique citoyenne traduits devant la barre avaient organisé à l’occasion de la journée internationale de la démocratie un atelier sur l’alternance politique au Cameroun. C’est cet atelier qui justifie leur interpellation.

Le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé 2ème était descendu le même jour au palais des sports de Yaoundé pour interdire cette manifestation qu’il avait qualifié d’illégale. Il reprochait aux l’organisateurs de n’avoir pas déclaré cet atelier qu’animait le politologue Mathias Eric Owona Nguini, et le mandataire de l’offre Orange Hilaire Kamga. Après l’interdiction de l’atelier, les membres de Dynamiques citoyenne avaient été placés en garde- à vue administrative avant d’être relaxés huit jours après. C’est depuis le 28 novembre  dernier que ce procès a débuté.

P.N.

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