Affaire Marafa. Après son hospitalisation, Marafa retourne au Sed

Mamouda Labaran | La Météo Vendredi le 10 Juillet 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’ancien secrétaire général de la présidence de la République (Sg/Pr) a totalement recouvré la santé, avant de retrouver le 4 juillet, sa cellule du Secrétariat d’État à la défense.

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L’ex-ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd) va mieux. Selon de sources proches de sa famille, Marafa Hamidou Yaya, 63 ans, est hors de danger et est désormais en possession de toutes ses forces. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, après son hospitalisation à l’Hôpital général de Yaoundé (Hgy), il a rejoint sans craintes les locaux du Sed où il séjourne depuis le 16 avril 2012. Sur le diagnostic posé, très peu d’informations ont filtré de cette formation hospitalière de référence, le personnel de l’hôpital se montrant très peu disert sur la question. C’est en revanche sur les antennes de la chaîne Tv5, le 27 juin, que son épouse Jeannette va indiquer le mal dont souffrait son mari.

«Depuis une dizaine de jours, Marafa est à l’hôpital. Il souffre des problèmes cardiaques et des problèmes de vue. On n’a pas confiance aux examens qui sont faits. J’en appelle
au président Paul Biya, pour des raisons humanitaires, de faire évacuer Marafa pour se faire soigner. Biya sait que Marafa est un homme d’honneur et de conviction», dira-t-elle.

Ce qui vient en tout cas, rejoindre les déclarations de l’ancien Minatd qui, évoquant lui-même son état de sa santé, dans une interview accordée au magazine Jeune Afrique en octobre 2014 : «Intellectuellement et mentalement, je vais bien, mais j’ai des problèmes respiratoires et ophtalmologiques qui s’aggravent. Mon état n’est pas compatible avec une incarcération, et les autorités le savent parfaitement. Cela dit, j’avais hâte de quitter l’hôpital, parce que ma seule présence perturbait les autres patients et le personnel. À chacun de mes séjours, l’établissement se transforme en forteresse, avec une cinquantaine de soldats armés jusqu’aux dents qui patrouillent dans les couloirs et sur les toits ! », avait alors soutenu l’ancien collaborateur du chef de l’Etat.

Il faut noter que l’ex-Sg/P tend de plus en plus à prendre ses habitudes dans les pavillons soins intensifs des grands hôpitaux de Yaoundé, depuis sa condamnation à 25 ans de prison pour détournement de deniers publics. En l’espace d’une année, apprend-on, on a retrouvé ses traces à plusieurs reprises au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yaoundé. Il est vrai, la récente hospitalisation à l’Hgy semblait être la plus longue, mais les médecins à son chevet lui ont administré des soins appropriés.
 

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