Cameroun - Economie. Artisanat: le Centre International ouvert

Josy MAUGER | Cameroon-tribune Mardi le 05 Avril 2016 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président du Conseil économique et social, Ayang Luc, représentant personnel du chef de l’Etat a procédé à l’inauguration de ce joyau architectural lundi à Yaoundé.

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L’édifice se dresse fièrement au centre-ville de Yaoundé au lieu-dit Montée Ane Rouge. Lundi matin, l’esplanade du Centre international de l’artisanat de Yaoundé a connu une effervescence particulière. C’est que le président du Conseil économique et social, Ayang Luc, représentant personnel du chef de l’Etat procédait à l’inauguration dudit Centre en marge à la 5e édition du Salon international de l’artisanat du Cameroun (Siarc). Une foule nombreuse venue de tous les coins du Cameroun et même de l’extérieur découvrait de près à quoi ressemble cette vitrine qui va permettre à n’en point douter, l’éclosion de l’artisanat moderne et partant le temple de la compétitivité du symbole du savoir-faire des artisans camerounais. Les membres du gouvernement, le ministre d’Etat guinéen, délégué régional pour le Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA) ainsi que les artisans étaient présents. Tout en félicitant ces derniers pour leur engagement dans la modernité du secteur, le président du Conseil a souhaité que ledit joyau soit utilisé à bon escient. Il est question, a-t-il indiqué, que le Centre artisanal et les villages artisanaux déjà opérationnels aident à la modernisation de l’artisanat pour le rendre économiquement viable.

Pour sa part, le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Laurent Serge Etoundi Ngoa a, dans un premier temps, relevé le cadre législatif et réglementaire qui régit ces infrastructures. Pour ce faire, il a exhorté les artisans qui y viendront à se conformer aux lois camerounaises en vigueur. Notamment être connus et s’inscrire dans leur commune d’origine pour pouvoir y avoir accès et exercer. D’ailleurs, il précise que ce n’est pas un hasard si ce Centre et les Villages artisanaux sont sous la coordination d’un Conseil d’orientation dirigé par le gouverneur et des assistants, en l’occurrence les préfets, les délégués du gouvernement ainsi que les maires.

Concernant le Centre international de l’artisanat de Yaoundé, on note qu’il est constitué de quatre bâtiments dont deux latéraux et deux centraux. Le coût des investissements dudit Centre qui a été construit en deux ans s’élèvent à près de 2 milliards de F. Même s’il n’est pas complètement achevé, il est opérationnel. Pour ce qui est des travaux restants, il s’agit d’un camp situé à l’arrière de l’édifice principal qui va permettre le recasement de tous les artisans. Et pour compléter l’activité du Centre international et des Villages artisanaux en général, le Chef de l’Etat a permis qu’on retienne un cabinet américain pour y installer les galeries  virtuelles ou encore des portails numériques pour y développer la vente en ligne. « Cette expérience encore en cours sera terminée cette année, le budget y afférent a même été débloqué. Le premier portail à ouvrir sera celui de Limbé », assure Laurent Serge Etoundi Ngoa.

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