France. Attentat manqué à Paris: un commando ''téléguidé'' depuis la Syrie

L'Express Vendredi le 09 Septembre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ce vendredi, le procureur de Paris François Molins est revenu en détails sur l'attentat à la bombonne de gaz avorté, près de la cathédrale Notre-Dame, dans la capitale, dimanche.

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Le procureur de Paris, François Molins, a tenu une conférence de presse, ce vendredi, concernant la voiture remplie de bonbonnes de gaz, trouvée à Paris.

"Répondant à l'appel de El-Adnadni, je vous attaque dans vos terres afin de marquer vos esprits et vous terroriser". Voici ce que les enquêteurs ont découvert dans un manuscrit retrouvé dans le sac d'Inès, la jeune fille de 19 ans, fichée S, et principale suspecte dans l'affaire de l'attentat déjoué à Notre-Dame. C'est ce qu'a affirmé ce vendredi le procureur de la République de Paris, qui tenait une conférence de presse, à propos de la tentative d'attentat, dimanche à Paris.

Selon le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, les trois femmes arrêtées jeudi soir étaient "impliquées dans la découverte de la voiture" et sont âgées de 39, 23 et 19 ans. Elles "préparaient vraisemblablement de nouvelles actions violentes et imminentes", a-t-il indiqué lors d'une allocution, jeudi peu après 22 heures.

Ces trois femmes faisaient partie d'un "commando terroriste", a poursuivit François Molins vendredi, les présentant comme "totalement réceptives à l'idéologie mortifère de Daech".

Dimanche, une berline aux feux de détresse allumés et sans plaques d'immatriculation a été retrouvée dans le Ve arrondissement de la capitale, avec à son bord six bonbonnes de gaz pleines et trois bidons de gasoil. Deux couples de suspects (deux frères et leurs compagnes respectives) ainsi que trois femmes (dont la fille du propriétaire du véhicule, qui a prêté allégeance à Daech) et un autre homme, ont depuis été arrêtés puis placés en garde à vue alors que le propriétaire du véhicule a été relâché.

"Si aucun dispositif de mise à feu n'a été découvert, a confirmé le procureur de la République de Paris, l'incendie du véhicule, s'il avait pris, aurait nécessairement entraîné au bout de quelques minutes l'explosion d'au moins une bouteille de gaz et donc la destruction du véhicule."

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