France. Aubry: Sarkozy est "à bout de souffle par rapport aux problèmes du pays"

AP Lundi le 28 Février 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Martine Aubry a jugé lundi soir le président "à bout de souffle par rapport aux problèmes du pays" au lendemain du nouveau remaniement annoncé par Nicolas Sarkozy.

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"On attendait un sursaut, on attendait un élan, on attendait des décisions et au lieu de ça, on a eu un président qui change de ministres -c'est sans doute inéluctable véritablement-" mais "qui colmate finalement les brèches" et "ne règle pas les problèmes des Français", a déclaré la première secrétaire du Parti socialiste lors du journal de 20h sur TF1. "C'est ça qui est inquiétant".

Le chef de l'Etat est "complètement refermé sur lui-même, sur ses certitudes, il essaie de masquer ses échecs et pendant ce temps-là, la France ne reprend pas courage", a-t-elle estimé.

"Je ne conteste pas le choix des personnes. De toutes façons, ce sont des hommes qui étaient déjà là", a souligné Martine Aubry en référence au remaniement ministériel. Cependant, "ça ne va pas changer grand-chose, semble-t-il, surtout qu'on a rien appris" sur le plan de la politique étrangère.

Considérant que "la France ne peut pas être à la remorque, être en retard sur la liberté et sur les droits de l'Homme", la patronne du PS a jugé que "non seulement, on a tardé mais on a hésité" face aux soulèvements en Tunisie et en Egypte.

"Aujourd'hui, sur la Libye, je crois qu'il faut que nous soyons très en avance", a-t-elle dit.

"Bien sûr, il faut une aide humanitaire, ça, c'est tout à fait essentiel, mais je crois qu'il faudrait aussi que l'ONU se saisisse d'une interdiction de survol" du sol libyen, a-t-elle poursuivi, ajoutant qu'"on a l'impression que (la) voix" de la France "ne compte pas" ou que Paris "n'a pas la volonté de la faire entendre".

A la question de savoir si elle était favorable à un assouplissement des règles d'accueil des immigrés clandestins, Martine Aubry a répondu: "Il n'en est pas question. D'ailleurs, il y a des règles européennes qui disent que nous devons être solidaires des pays qui voient arriver des immigrés à la suite d'une guerre" ou d'un tremblement de terre".

Et d'ajouter: "J'ai envie de dire" à François Fillon comme à Nicolas Sarkozy "qu'il n'y a rien de mieux pour lutter contre les extrémismes", le "terrorisme" et "l'immigration que de laisser se développer la liberté, la démocratie dans ces pays". 

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