Afrique. Côte d'Ivoire: Mort de Papa Wemba, la thèse de la sorcellerie prend le dessus

Koaci.com Mardi le 26 Avril 2016 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
"Asalfo a sacrifié le monsieur" ou encore " Le mossi a sacrifié Papa Wemba", ces deux phrases rythment les réactions ivoiriennes depuis l'annonce du décès samedi soir sur scène à Abidjan de l'artiste congolais.

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En effet et comme d'habitude, la thèse de la sorcellerie domine l'opinion ivoirienne comme constaté par KOACI.COM. Impossible de passer à côté, des discussions de quartier lundi matin aux réactions numériques, au delà de la désolation et des hommages rendus quasi unanimes, c'est bel et bien le paranormal qui s'exprime.

Comment croire à une mort naturelle, un arrêt cardiaque, aussi impossible qu'impensable pour une population largement sujette à la parano mystique voire à la méchanceté des empoisonnements.

Ressort également une certaine animosité vis à vis de l'organisateur du Femua qui réveille les thèses xénophobes amplifiées depuis la crise post electorale. En effet, Asalfo, le chanteur du groupe Magic System d'origine burkinabé, est personnellement pointé du doigt dans les lieux communs de rancœurs d'après crise du jour.

Certains artistes tel Arafat, l'ont même exprimé publiquement sur les ondes d'une radio locale. "Je suis heureux d'avoir refusé l' invitation de Asalfo. Après le décès de notre icône et monument a tous Papa Wemba , je me suis enfin rendu compte que cette décision était sage et même prémonitoire . Je ne serai jamais le sacrifice du barreur de nom car je tiens a ma vie" s'est exprimé en ces mots le fer de lance du coupé décalé ivoirien.

Alors qu'officiellement Papa Wemba aurait été victime d'une crise cardiaque et que des voix s'élèvent sur les manquements quant à la prise en charge sanitaire et les premiers soins (aucune bombonne d'oxygène...), au constat, les raisons de sa disparition continueront d'alimenter d'autres réalités.

Amy Touré, Abidjan

 

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