Cameroun - Agriculture. Cacaoculture :Les nouveaux défis d’Ayos et Nkonye

Jean De Dieu Bidias | Mutations Mercredi le 25 Novembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un programme mis sur pied il y a deux ans par la Snv dans ces deux localités du Centre et du Sud-Ouest, vient de clôturer ses activités.

ADS


Le Cameroon Eco-Cocoa project, programme mis sur pied il y a deux ans par l’Organisation néerlandaise de développement (Snv), vient de clôturer ses activités à Ayos et Nkonye, deux zones agro-écologiques différentes, situées respectivement dans les régions du Centre et du Sud-Ouest. Dans tous ses volets (production durable du cacao, changements climatiques et Redd+, développement des coopératives, accès au marché, etc.), Cameroon Eco-Cocoa project se fixait deux principaux objectifs : améliorer la productivité des cacaoyères de petite taille et réduire la déforestation et la dégradation des écosystèmes. Dans le premier volet du projet, celui lié à la production durable du cacao qui visait à renforcer les capacités des cacaoculteurs à la production du cacao écologique à travers l’intensification et la diversification pour la conservation des forêts, plusieurs activités ont été menées, qui ont conduit à une augmentation de la production cacaoyère des coopératives Konafcoop et Cacao + Ayos, de l’ordre de 12%.



Au niveau du développement des coopératives, en deux ans, Cameroon Eco-Cocoa project a permis à cinq groupes de producteurs de fédérer en un, Cacao + Ayos en l’occurrence, qui a par la suite obtenu sa légalisation. Selon la Snv, « les coopératives rendent un service de meilleure qualité à leurs membres : des offres de prêts pour financer la campagne cacaoyère ; la fourniture d’intrants de qualité à bas prix et la vente de fèves de cacao à des prix équitables. Les coopératives sont en mesure de générer des informations de base d’une entreprise.  La base de données « sweet cocoa » fournit des informations sur : le nombre de membres, la superficie de production, le volume de cacao produit et vendu, la qualité de carbone stockée dans les cacaoyères ».

Côté finances, la Konafcoop, basée elle aussi à Ayos, a géré avec succès un milliard F Cfa en dégageant des bénéfices acceptables pour ses membres, ce qui lui a permis d’épargner 12 millions F Cfa pour la gestion de la coopérative. Le plus grand gagnant de ce projet sans conteste Cacao + Ayos, qui a pu signer un mémorandum d’entente avec le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc), pour la suite de son accompagnement vers la professionnalisation. Dans l’optique de préparer la prochaine génération de producteurs de cacao, 646 femmes sur un total de 3231 participants au projet, soit 20%, ont été formées dans les écoles paysannes et les groupes d’apprentissage sur les bonnes pratiques agricoles, la lutte intégrée, etc.

Etant donné que, dans les zones de production du cacao, les lieux de prestation des services pour maintenir et améliorer la qualité du cacao sont généralement dispersés, mal équipés avec des outils rudimentaires (ce qui conduit le plus souvent à un faible niveau de regroupement des producteurs et à des prix de vente bas), a fait construire, à Ayos et Nkonye, des centres de prestation des services aux cacaoculteurs.


 

ADS

 

Lire aussi : Le prix du Cacao chute au Cameroun
Lire aussi : Les producteurs camerounais de Cacao continuent de bénéficier de l’embellit des cours mondiaux

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS