Opération Epervier. Cameroun,Opération ''Epervier'' : Antoine Bikoro en fuite ?

Mamouda Labaran | La Météo Vendredi le 06 Mai 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'ex-directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun est accusé de gestion calamiteuse de l'entreprise. Manifestement, l'opération ''Epervier'' n'en finit plus de semer la panique dans le sérail.

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Elle est si épouvantable que bien de gestionnaires de crédits, soupçonnés ou convaincus de prévarication, ont perdu le sommeil.

Après la folle nouvelle de la fuite, récemment, du ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation, Marafa Hamidou Yaya, dans le cadre de l'affaire ''Albatros'', c'est au tour de l'ex-directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic), d'alimenter les débats et commentaires au sein de l'opinion publique. Avec femme et enfants, Antoine Bikoro Alo'o est dit porté disparu, depuis quelque temps. Pourquoi serait-il en train de courir ? Des sources bien introduites font état de ce que l'ex-patron du Snic est reproché de management chaotique de l'entreprise. La faillite serait si profonde que, la veille de la nomination du Coréen Moon Kwi Wo à la tête de la structure, le maire de Kye ossi avait été entendu à la Police judicaire pour les besoins de la cause. Aujourd'hui, des observateurs avertis comprennent pourquoi ce fils de la région du Sud arrose depuis un temps la presse, acquise à sa cause perdue. Il va sans dire que le dessein inavoué de cette campagne maladroite visait à le dédouaner au détriment de Zachaeus Forjindam, son prédécesseur écroué à la Prison de New Bell.

Dans son entourage, cependant, certains membres laissent entendre que Antoine Bikoro Alo'o aurait bénéficié d'un petit congé, qui devrait d'ailleurs s'achever cette semaine. L'on ne peut donc que croiser les doigts et attendre le retour de la famille Bikoro.

A propos de la gestion de la nouvelle équipe dirigeante, des sources généralement bien informées rapportent que seuls quelque 500 millions Fcfa sont disponibles dans les caisses de l'entreprise; tandis que le poids de la dette tournerait autour d'un milliard et demi Fcfa. Par ailleurs, aucun marché pointé et une étude de faisabilité de plus de 200 millions Fcfa, toujours attendue. A en croire certaines indiscrétions, ce triste bilan de sept mois de management n'aurait pas été différent de celui de Forjindam. Car, Antoine Bikoro aurait également été pour beaucoup dans la chute de son prédécesseur. Relever le chantier naval, aujourd'hui, n'est pas une mince affaire, indiquent des employés dépités. Pour y parvenir, il faut une thérapie de choc.
 

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