Cameroun - Economie. Cameroun/CEMAC - Régime préférentiel communautaire: Les 19 entreprises camerounaises agréés sur les starting-blocks

Souley ONOHIOLO | Le Messager Lundi le 05 Mai 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Requérantes et jugées éligibles au régime préférentiel de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), elles ont reçu chacune, un agrément qui ouvre grandement les portes à la compétitivité dans l’entreprenariat et la densification de la production.

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L’octroi de l’origine Cemac, accordé désormais aux produits fabriqués par les sociétés camerounaises, a atteint sa phase décisive au Cameroun. Vendredi dernier, le ministre du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana et son collègue des mines, de l’industrie et du développement technologique, ont procédé à la remise des premiers agréments au régime préférentiel communautaire de la Cémac. L’obtention de l’origine Cemac, autorise la libre-circulation des produits régulièrement mentionnés et spécifiés sur l’ensemble du territoire douanier de la communauté. Dans un premier temps, 19 entreprises ont été agréés. Elles représentent 145 produits. « La liste n’est pas exhaustive ; il s’agit là, des premières entreprises qui se sont manifestées. Le plus important, c’est plutôt l’accès, l’ouverture du marché. Il y a encore quelques semaines, nombre de nos produits, ont éprouvé quelques difficultés à entrer sur certains marchés de la communauté. Aujourd’hui avec cet agrément qui est donné à certaines sociétés, par le conseil des ministres de la Cemac, l’accès est désormais largement ouvert » clame le ministre du Commerce.

Entre autres critères d’éligibilité pour les investisseurs au régime préférentiel de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique (Cemac), il est demandé aux entreprises de présenter : soit des produits à 100% faits à base de la matière qui est originaire de la Cemac ; des produits où, cette matière originaire de la Cemac, pour partie, est à 40% au moins incorporée. En désespoir des deux critères, il faut présenter la valeur ajoutée pour environ 30%. « Cela est valable pour l’ensemble de nos produits. C’est véritablement là, une manifestation concrète, de la volonté du gouvernement, d’ouvrir les marchés, de promouvoir le label et le made in Cameroon. Mais c’est la sollicitude du gouvernement à l’endroit de la communauté des affaires. Se lit également la traduction par les faits et actes, de cette intégration nationale qui est en marche chez nous » affirme Luc Magloire Mbarga Atangana.


Entre compétitivité et concurrence loyale

L’agrément au régime préférentiel communautaire de la Cémac, traduit dans les faits, la vitalité du processus de l’intégration régionale en Afrique centrale. L’on est là, au terme d’un processus en matière de promotion des produits d’origine camerounaise sur les marchés régionaux et internationaux, qui a démarré il y a quatre ans. L’on peut aussi applaudir les grands bonds du Comité national d’agrément des produits industriels originaires de la Cemac aux fins de s’arrimer aux exigences de la réglementation communautaire en matière de circulation des produits industriels dans la sous-région. Une telle offensive, peut irriguer une meilleure qualification, booster, bien plus, ouvrir la voie de la compétitivité à des produits. « Le titulaire de l’agrément que j’assimile à un sésame, a de réelles raisons de voir ses produits agréés, bénéficier d’un accès sans entrave. C'est-à-dire en franchise de droits de douane, sur l’ensemble du marché communautaire. Grâce à cet accord, nous pensons, nous sommes certains que nos pays seront de loin plus compétitifs que ceux venant d’Asie ou d’autres régions » soutient le ministre du Commerce.

Dans un contexte où, le monde est devenu un marché global où il faut mettre sur le marché le meilleur produit possible, au meilleur prix, on peut prétendre à l’allégement des formalités ; par rapport aux produits qui viennent des autres zones de la communauté. L’on pourrait connaître de grandes avancées, si l’implémentation de cette volonté collective se fait sans heurts, sans couacs, avec un maximum de loyalisme, de challenge, d’impartialité, de compétitivité, de sincérité et de transparence. Il s’agit là, de résoudre un grand nombre de problèmes parmi lesquels, celui d’accès au marché. Le fait de disposer d’un agrément devant désormais permettre de circuler convenablement. L’espoir étant, qu’en présentant son agrément, la marchandise entre sur le marché sans qu’il y est une nécessaire formalité additionnelle. Autant le dire que c’est d’une révolution dont il est question ; au risque de voir à l’instar de la libre-circulation des personnes et des biens, cette autre initiative novatrice, se fracasser la figure ou prospérer dans les tiroirs de l’oubli ; en restant un simple vœu ne parvenant pas à traverser le cap de la rhétorique, pour devenir une réalité.

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