Cameroun - Economie. Cameroun: Agriculture, forêt et pétrole, les secteurs qui créent la richesse

Josiane TCHAKOUNTE | Cameroon Tribune Mercredi le 30 Octobre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
D’après les résultats de la balance des paiements 2012 examinée mardi à Yaoundé, l’industrie fait perdre des devises à l’économie.

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Pour l’année 2012, l’une des innovations dans la production de la balance des paiements (point sur les transactions entre le Cameroun et le reste du monde), c’est la production des balances sectorielles et bilatérales. Ce qui a par ailleurs permis de constater que « l’industrie est à l’origine de la perte des devises », a lancé Lazare Bela, directeur des Affaires économiques au ministère des Finances (Minfi), hier à l’ouverture des travaux du comité technique national de la balance des paiements. « Si l’industrie fait perdre des devises, c’est que nous avons peu de valeur ajoutée qui y est créée », explique Lazare Bela. « Nous avons également une capacité limitée de négociations dans les transactions », ajoute-t-il.


Balances sectorielles et bilatérales

Grâce à la balance des paiements sectorielle, on sait aussi que seuls les secteurs d’exploitation des produits primaires garantissent des entrées significatives de devises. Il s’agit de l’agriculture, de l’exploitation forestière et de l’exploitation pétrolière. S’agissant des relations économiques entre le Cameroun et ses partenaires bilatéraux (balance des paiements bilatérale), « elles sont dans la majorité des cas, génératrices de pertes de devises », confie Lazare Bela. A l’exception des relations avec les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). « Dans la Cemac, nous exportons des produits vivriers. Des pays occidentaux, nous importons des produits industriels », explique le directeur des Affaires économiques au Minfi.


Balance commerciale

La situation déficitaire de la balance commerciale en 2011 se poursuit en 2012. Sauf que, comme le relève Lazare Bela, le déficit s’est légèrement amoindri en 2012. « Le déficit commercial est compensé par une entrée de capitaux, donc il n’y a pas de problème majeurs à ce niveau pour l’instant », ajoute-t-il. S’agissant des importations, elles sont en hausse de 3,6% par rapport à 2011 et se situent à 3 325,2 milliards de F. Les huiles brutes de pétrole, les poissons de mer congelés, les matériels de transport, les machines, appareils électriques et mécaniques ont enregistré une baisse. Quant aux exportations, elles ont augmenté de 2,2% en 2012 par rapport à 2011 pour se situer à 2 184,4 milliards de F. Une hausse soutenue par les ventes de café, de pétrole et de coton bruts. Les principaux produits exportés sont les huiles brutes de pétrole (42,9%), les carburants et lubrifiants (12,3%), les bois et ouvrage en bois (10,6%), le cacao brut en fèves (9,2%), le coton brut (3,2%), le caoutchouc brut (2,8%), le café (2,0%), la banane fraîche (1,8%) et l’aluminium brut (1,2%). Pour les exportations de cacao qui ont fléchi en 2012, on constate une reprise des exportations en début 2013.

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