Cameroun - Corruption. Cameroun: Injustice, le président de la Conac gagne chaque mois 193 fois le Smig

Armand Ougock | Koaci Mardi le 28 Juin 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dieudonné Massi Gams, le président de la Commission nationale anti-corruption (Conac), a révélé son salaire aux médias ce lundi 27 juin 2016.

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Le président de la Conac,- l’organe en charge de lutter contre la corruption dans le pays-, gagne un salaire mensuel de 7 millions de FCFA (10671,43 euros).

« Mon salaire est de sept (7) millions FCFA, par mois pour m'empêcher de me faire corrompre », a déclaré ce lundi, à Yaoundé Dieudonné Massi Gams, le président de la Conac, qui est par ailleurs pasteur.

Le salaire du pasteur Dieudonné Massi Gams, est de 193 fois plus élevé que le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), qui est fixé à 36270 FCFA depuis juillet 2014, au Cameroun. Un privilège. Une injustice, dans un pays, où le salaire moyen applicable, oscille entre 80 et 100 mille FCFA.

En plus de ce salaire, le pasteur Dieudonné Massi Gams, a d’énormes avantages, qui n’ont pas été dévoilés à la presse. Pas de quoi envier certains ministres, qui gagnent officiellement, moins de 800 000 FCFA chaque mois, mais dont les pots de vins dépassent les limites de l'imaginable.

Sous cape, un proche collaborateur du président de la Conac, qui a fortement requis l’anonymat, indique que les avantages liés à la fonction du président de la Conac sont faramineux.

L'Etat prend en compte, ses frais de téléphone, d’indemnité de logement, plusieurs véhicules pour enfant et épouse, des frais de carburant, « les domestiques et gardiens du président de la Conac sont également pris en charge par le trésor public, même les chauffeurs », confie notre source.

Toutefois, malgré ces avantages accordés par l’Etat à la Conac, la corruption ne recule pas dans le pays. Certains agents de la Conac, dont son chef, sont régulièrement cités dans la presse locale, pour des faits de corruption et d’arnaque.

Armand Ougock, Yaoundé

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