Afrique. Cameroun: libération de six otages enlevés en septembre à Douala

YAOUNDE (AFP) Vendredi le 01 Octobre 2010 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Six étrangers enlevés dans la nuit du 12 au 13 septembre près de Douala (capitale économique du Cameroun, sud) ont été libérés jeudi après-midi par les forces de défense camerounaises, a indiqué à l'AFP vendredi le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary.

ADS

"Ils (les otages) ont été libérés le 30 septembre à 15H00 locales (14H00 GMT) en territoire camerounais par les forces de défense et de sécurité", a affirmé M. Tchiroma, qui est également ministre de la Communication.

Les personnes libérées sont "un Croate, un Philippin et quatre Ukrainiens", a-t-il indiqué.

"Ils ont subi des examens médicaux dès leur libération", a poursuivi M. Tchiroma, ajoutant que les ex-otages allaient être remis aux diplomates de leurs pays respectifs vendredi.

Les otages avaient été enlevés au cours de l'attaque de trois bateaux dans la zone de mouillage du port de Douala, selon une source proche des enquêteurs.

"Lorsqu'il y a eu cette prise d'otages, le chef de l'Etat (Paul Biya) a prescrit qu'il y ait une cellule de crise composée de toutes les forces en terme de renseignements. Il y avait des agents de renseignement de la police, de la gendarmerie, de l'armée" mais aussi des services croates et ukrainiens, a expliqué M. Tchiroma.

"Ils ont (...) tissé leur toile autour des preneurs d'otages. Lorsqu'ils ont rassemblé toutes les informations, ils ont informé le chef de l'Etat qui a ordonné la libération des otages", a-t-il indiqué.

Selon M. Tchiroma, "initialement, les Ukrainiens voulaient négocier avec les preneurs d'otages", mais M. Biya "a refusé toute négociation".

D'après le porte-parole, la libération s'est faite sans victime et "il n'y a pas eu de versement de rançon".

Il n'a pas donné de précisions sur l'identité des ravisseurs.

L'enlèvement avait été revendiqué par un groupe rebelle, l'Africa Marine Commando (AMC), qui réclamait "notamment que leurs combattants arrêtés et détenus à la prison de Buéa (sud-ouest du Cameroun) soient libérés", selon la source proche des enquêteurs mercredi.

L'AMC, mal connu et aux motivations floues, a fait parler de lui pour la première fois en revendiquant l'enlèvement, en mars dernier, de sept Chinois au large de la péninsule de Bakassi (sud-ouest), frontalière du Nigeria.

Depuis deux ans, les attaques en mer et enlèvements - souvent attribués par les autorités camerounaises à des "pirates" et dont les cibles sont variées - se sont multipliés au large de Bakassi.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS