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Cameroun - Réligion. Cameroun : 50 ans de sacerdoce pour le cardinal Christian Tumi

APA Samedi le 04 Juin 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'archvêque émérite de l’archidiocèse de Douala et unique cardinal camerounais Son Eminence Christian Tumi, âgé de 85 ans, a commémoré samedi les noces d’or de son ministère sacerdotal au cours d’une cérémonie eucharistique en la cathédrale Saints Pierre et Paul de Douala, en présence de milliers de fidèles, dont un représentant personnel du chef de l’Etat Paul Biya.

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Une messe colorée en dense, où le jubilaire a voulu rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits, lui qui a toujours été « un prêtre épanoui ».

Le prélat qui a reçu « au nom du chef de l’Etat » des mains du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MINATD) René Emmanuel Sadi, la médaille de Commandeur d’ordre de mérite camerounais, un message de félicitations et un cadeau de Paul Biya, le tout couronné par des honneurs militaires en pleine cathédrale bondée de monde.

Du haut de ses 85 ans, dont un demi-siècle consacré à la vie religieuse, le cardinal Christian Tumi a dans son homélie insisté sur les valeurs de la tolérance, de la solidarité, de justice, de paix, d’unité et don de soi.

« Nous devons annoncer l’Evangile à temps et à contre-temps, en aimant nos frères sans aucune considération, et en se mettant au service de l’humanité quel que soit le métier que nous exerçons », a déclaré le prélat.

Une sollicitude pour « la vie des âmes » qui lui a valu les félicitations du pape François, représenté à cette eucharistie par le nonce apostolique au Cameroun et en Guinée équatoriale Mgr Piorro Pioppo.

Né en 1931 dans le diocèse de Kumbo (Nord-ouest), Christian Tumi a été ordonné prêtre en 1966, avant de devenir évêque du diocèse de Yagoua (Extrême-nord) en 1979. Il deviendra archevêque de Garoua (Nord) en 1982, avant d’être élevé à la dignité cardinalice en 1988.

Son transfèrement à Douala en 1991 comme archevêque métropolitain dans un contexte d’ouverture politique, lui vaudra des positions assez critiques vis-à-vis du pouvoir, devenant pour des thuriféraires du régime « le cardinal rebelle ».

Il a pris sa retraite épiscopale en 2009 après avoir notamment procédé au développement des structures de communication de masse, entre autres, le journal « L’Effort camerounais », radio et télévision « Veritas », une imprimerie « MACACOS) et une unité de production « VideoPro3 ».

Malgré son âge avancé, il continue d’effectuer les visites pastorales aux cotés de l’actuel archevêque de Douala.

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