Cameroun - Energie. Cameroun : la société marocaine ONEP devrait perdre le contrat de distribution de l’eau potable en 2017

Investir au Cameroun Jeudi le 14 Avril 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le consortium marocain conduit par l’Office national de l’eau potable (ONEP) et constitué des sociétés MedZ, Delta Holding et du cabinet conseil en travaux publics Ingema, devrait bientôt perdre son contrat d’affermage au Cameroun.

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C’est ce que révèle la presse locale ce 14 avril 2016, s’appuyant sur une correspondance datée du 28 mars 2016, dans laquelle le SG de la présidence de la République répercute au Premier ministre, l’instruction du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, qui ne souhaite pas que ce contrat soit renouvelé.

Etant donné que l’instruction présidentielle se rapporte à une «non reconduction» et non à une résiliation de ce contrat d’une durée de 10 ans, c’est en principe au mois de décembre 2017 que cette décision devrait intervenir. En effet, bien qu’il ait effectivement lancé ses activités au Cameroun le 2 mai 2008, c’est bien en décembre 2007 que le consortium marocain conduit par l’ONEP a paraphé son contrat avec l’Etat camerounais, et à de ce fait créé la Camerounaise des eaux (CDE), entreprise locale à travers laquelle il opère dans 105 localités dans le pays.

Les Marocains avaient préalablement été déclarés adjudicataires de ce contrat en septembre 2007, au terme d’un appel d’offres international lancé en juillet 2006 par le gouvernement camerounais, dans le cadre de la privatisation de la Société nationale des eaux du Cameroun (SNEC). L’ONEP et ses colistiers avaient alors été plébiscités au détriment d’opérateurs de renom tels que Veolia.

Le vœu du président de la République du Cameroun de voir le contrat de l’ONEP ne pas être renouvelé à échéance intervient dans un contexte de pénurie d’eau potable sur le territoire. Le phénomène s’est accentué ces derniers mois dans les deux principales villes du pays que sont Douala et Yaoundé.

Le non renouvellement du contrat de la CDE, filiale locale du consortium marocain sus-cité, devrait parachever le ménage que semble avoir engagé l’exécutif camerounais dans le secteur de la production et de la distribution de l’eau potable dans le pays, après le limogeage, le 8 février 2016, du DG de Camwater, la société publique de patrimoine dans ce secteur.

BRM

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