Emeutes Bamenda. Cameroun : pas de retour au fédéralisme
Pour Philémon Yang, Premier ministre du Cameroun, "C'est l'unité qui fait la force de notre pays".
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Pourtant, c'est l'une des principales revendications des camerounais anglophones. Ils dénoncent depuis plusieurs semaines leur "marginalisation" dans le partage du pouvoir et des richesses du pays. Ils se disent aussi marginalisés dans l'enseignement et la magistrature.
Pour se faire entendre, les anglophones (environ 20% des 20 millions de Camerounais), ont organisé des manifestations.
Depuis le 21 novembre, les cours sont suspendus dans les universités, collèges et écoles dans plusieurs villes des deux régions anglophones de l'Ouest du pays, proches du Nigéria.
Les frustrations ont dégénéré en violences fin novembre à Bamenda, chef-lieu du Nord-Ouest proche du Nigeria. Des affrontements entre manifestants et forces de sécurité ont fait trois morts, selon le Social democratic front (SDF, parti d'opposition). Le gouvernement parle d'un mort et en impute la responsabilité aux manifestants.
Le Premier Ministre du Cameroun, lui-même anglophone, affirme qu"au Cameroun, il est écrit dans la Constitution que le pays est indivisible. Nous demandons à nos enfants de regagner le chemin de l'école au plus vite" a ajouté Philémon Yang.
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