Cameroun - Sport. Cameroun - CNOSC contre CNOC: Les «nordistes» déterrent les couteaux de guerre

C. N | La Nouvelle Mardi le 29 Octobre 2013 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Hamad Kalbaka Malboum et Malik Evele Atour s'étripent depuis quelques temps sur une histoire de Comité.

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L’un et sans doute le plus connu est le Comité national olympique et sportif du Cameroun en abrégé Cnosc. Il a à sa tête une figure emblématique du mouvement sportif national: le colonel Hamad Kalkaba Malboum qui cumule également les postes de président de la Confédération africaine d'Athlétisme ou encore du Comité international du sport militaire. Un gros cumulard en fait. L'autre, de création récente (juin 2013) est le Comité national non olympique du Cameroun en abrégé Cnoc qui est dirigé par Malik Evele Atour, non moins cumulard lui-aussi puisqu'il est également président de l'Organisation du sport du travail en Afrique (Osta) et non moins tout puissant directeur des Normes et du Suivi des organisations sportives au Ministère des Sports et de l'Education physique. Voilà pour le décor. Mais qu'est-ce qui a donc amené les 2 Comités à déterrer les «couteaux» de guerre? Mystère et boule de neige.

Seulement, pour ceux qui suivent assidûment la marche du mouvement sportif national, tout part de la convocation pour le 23 octobre 2013 d'une Assemblée générale du Cnoc prévue dans un hôtel de la capitale politique. Il n'en fallait pas plus pour qu'au Cnosc, l'on sorte des gonds pour pondre un communiqué d'une violence terrible vis-à-vis du Cnoc traité pour la circonstance de pseudo-organisation illégale dont le dessein inavoué est de diviser le mouvement sportif ». Répondant à ce communiqué au cours d'un point de presse, Malik Evele Atour n'est pas moins revanchard. Après avoir démontré la légalité de son organisation, il ne manque pas de conclure qu'il portera l'affaire par devant les Tribunaux de la République, car croit-il ferme, l'image du Cnoc a été ternie, non sans se souvenir que pour des motifs similaires, le Cio, l'instance faîtière des Comités nationaux olympiques avait été condamnée à verser pas moins qu'un million de dollars à l'instance faîtière des Comités non olympiques, l'Inoc.

Au Cnosc où Me Abolo Biwole, le secrétaire général, se cache derrière de fallacieux prétextes en instillant dans l'opinion que le Cnoc n'existe pas ou encore que le terme olympique est protégé par la Charte du Comité international olympique. «Le fait de s'appeler non olympique n'a pas de sens», a-t-il tranché sentencieux. Ce qui n'est pas du goût de Malik Evele Atour qui croit à une grosse blague au regard des arguments qu'il présente. A nos confrères de Cameroun Tribune, le Dnsos/Minsep affirme pourtant que le Cnoc n'est pas une organisation antagoniste au Cnosc.

Au moment où la guerre est plus que jamais ouverte, le Minsep, Fernand Adoum Garoua, un autre «Nordiste» a décidé de temporiser en demandant au Cnoc de surseoir à la tenue de son Assemblée générale du 23 octobre, ce d'autant plus qu'au même moment, le Cnosc menait une série d'activités relatives au cinquantenaire de ce mouvement au Cameroun dont le clou était l'installation de l'académie olympique à l'Université de Yaoundé I. Cependant pour de nombreux observateurs du mouvement sportif national, la question qui taraude les esprits est celle de savoir qui a peur du Cnoc? Pour répondre à cette question, certains ne manquent pas de pointer un doigt accusateur sur le personnage brumeux de Hamad Kalkaba Malboum, un autocrate comme seul savent l'être les dignitaires du Grand Nord. Car comment peut-on comprendre qu'il s'autorise le droit d'interdire une organisation dans un environnement de liberté. Comme il veut tout seul régenter le mouvement sportif au Cameroun, il se croit tout permis. Cette fois, sans doute, même s'il se cache derrière son obligé de Sg, il vient de filer du mauvais coton, car Malik Evele Atour, baroudeur né, n'est pas tombé de la dernière pluie. Et s'il a décidé d'aller au front avec l'ami de son père, sans doute que l'heure de la passation de service a sonné. Malheureusement en famille. Et les couteaux sont déjà hors gaines. Affaire à suivre.

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