Cameroun - Emploi. Cameroun - Douala - Après la démission du DG: Des Camerounais à la tête du Chantier naval

Alain NOAH AWANA | Le Messager Jeudi le 13 Mars 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Bernard Bayiha est le nouveau directeur général. Il a comme adjoint Roland Maxime Aka'a Ndi'i. Ils prennent les rênes de l'entreprise au moment où les employés réapprennent à vivre décemment grâce notamment à l'épuration des arriérés de salaires des employés.

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Bernard Bayiha est le nouveau directeur général. Il a comme adjoint Roland Maxime Aka'a Ndi'i. Ils prennent les rênes de l'entreprise au moment où les employés réapprennent à vivre décemment grâce notamment à l'épuration des arriérés de salaires des employés.

A la suite d'un conseil d'administration extraordinaire du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic), tenu hier mercredi 12 mars 2014 sur les hauteurs de l'hôtel Mont Fébé à Yaoundé, et présidé par le ministre des Transports, les administrateurs ont placé à la tête de l'entreprise deux nouveaux dirigeants. Sur proposition du gouvernement, Bernard Bayiha a été désigné directeur général. Tandis que son adjoint se nomme Roland Maxime Aka'a Ndi'i. Le premier remplace le Coréen Seoung Rok Yang, démissionnaire depuis le 5 décembre 2013 et qui a dû respecter le préavis de trois mois avant de plier bagages la semaine dernière. Quant au nouveau directeur adjoint, il remplace Antoine Bikoro Alo'o.

Le nouveau directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun occupait avant sa nomination le poste de conseiller technique à la Société nationale des hydrocarbures (Snh). Administrateur civil, son adjoint vient du ministère de l'Economie, de la planification et de l'aménagement du territoire (Minepat) où il était inspecteur des services de ce département ministériel. Les deux hommes arrivent au moment où l'entreprise semble entrer dans une nouvelle dynamique. Longtemps minée par des mouvements d'humeur des employés dont le traitement salarial laissait à désirer, l'entreprise a connu en quelques années seulement plusieurs changements à sa tête, et même à certains niveaux assez élevés de son organigramme. Aujourd'hui, elle paraît aller mieux, du moins selon le chargé de la communication, Eugène Bouentshe, qui a affirmé au Messager par téléphone: «à l'heure où je vous parle, nous n'avons aucun arriéré de salaire».

Créé depuis 1988, le Cnic est une entreprise de réparation et de maintenance navale. Il emploie aujourd'hui près d'un millier de Camerounais qui ont longtemps évolué sous la direction des Coréens. Le dernier en date, Seoung Rok Yang, avait été forcé à la démission après une énième grève des employés. Nommé en 2012, son mandat n'avait pas été renouvelé en août dernier et il avait continué à diriger l'entreprise, en attendant que les administrateurs normalisent la situation. Depuis le conseil d'administration d'hier, c'est chose faite. Les deux Camerounais qui viennent d'être désignés seront installés ce vendredi 14 mars 2014 à Douala. 

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