Cameroun - Femme. Cameroun - Infanticide à Bamenda: Une femme accouche et étrangle son bébé

Donat Suffo | Le Messager Vendredi le 13 Décembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Horreur dans la cité capitale du Nord-Ouest. En cette matinée de mardi 10 décembre 2013, jour de la célébration de l’édition 2013 de la déclaration universelle des droits de l’homme.

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Horreur dans la cité capitale du Nord-Ouest. En cette matinée de mardi 10 décembre 2013, jour de la célébration de l’édition 2013 de la déclaration universelle des droits de l’homme. Mademoiselle Calisa Mbong Feseh, 26 ans a donné naissance à un beau bébé de sexe masculin dans sa chambre au quartier Old Town. Elle sectionne elle même le cordon ombilical. Seulement, elle décide d’abéger le séjour de cet innocent. Pendant qu’elle accomplit cet infanticide, le bébé crie et attire l’attention du voisinage. Quelques minutes après, c’est un silence dans la chambre. Sidérés, certains voisins accourent et cognent à la porte. Pas de réaction. Les éléments du commissariat central de Bamenda sont alertés. Ils arrivent sur les lieux, frappent à la porteà leur tour. Toujours un silence de carpe. Ils enfoncent la porte. Le constat est ahurissant. Le bébé est sans vie dans une marre de sang. La face est fracassée, les membres inférieurs et supérieurs cassés. On a l’impression qu’elle a pressé le nourrisson et il a rendu l’âme.

La mère est emmenée presto illico au commissariat central où elle passe aux aveux complet, affirmant qu’elle a étranglé le bébé parce que le père présumé a refusé de reconnaître le bébé à sa naissance, prétextant qu’il n’était pas l’auteur de la grossesse, a appris Le Messager de source policière. C’est dire si elle a porté l’enfant dans son sein pendant neuf mois. Au moment où nous mettions sous presse, elle était encore au commissariat et sera présentée devant le procureur de la République avant d’être déférée en prison. Encore un cas d’infanticide qui interpelle la maîtrise de la sexualité et la responsabilité parentale. 

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