Cameroun - Sécurité. Cameroun - Insécurité à l’Ouest: Guerre contre les armes de fabrication artisanale
Après la vague d’installation de nouveaux responsables de la police à l’Ouest, l’heure est à la manœuvre
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Il y a une semaine, Simon Mbankwene Zimbi, commissaire divisionnaire, précédemment commissaire central N° 1 de la ville de Yaoundé, a été installé comme délégué régional de la Sûreté nationale à l’Ouest, en remplacement de Charles Mbah Nko. Au nouveau promu, il a été recommandé entre autres de tout faire pour réduire à qui a la grande criminalité, perpétrée par des bandits usant des armes de fabrication artisanale. Les utilisateurs de ces armes sont en difficulté dans la région de l’Ouest depuis cette annonce. Lors des différentes rencontres de coordination administrative et de sécurité, Bakari Midjiyawa, gouverneur de la région, ne s’empêche pas un seul instant rappeler aux préfets et du responsables des forces de maintien de l’ordre de tordre le cou aux fabricants et utilisateurs et fabricants des armes en question.
Pour lui, ces fusils conçus pour les cérémonies funèbres font de plus en plus le bonheur des braqueurs qui de jour comme de nuit menacent les paisibles habitants. Pour donner plus de succès à la lutte contre l’insécurité, en plus de la police et la gendarmerie, les autorités ont réquisitionné l’appui du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Les soldats de cette unité d’élite escortent chaque nuit les bus et les cars de transport en commun reliant la métropole régionale de l’Ouest aux villes de Douala et de Yaoundé. Une activité de sécurité supervisée par le patron de la région. D’ailleurs, tous les observateurs s’accordent à dire que sous lui, l’insécurité recule dans cette unité administrative. Surtout grâce à sa capacité d’anticipation pour juguler les tensions politiques dans le Noun. Le passage d’Aldjim Gérard à la tête du commissariat central de Bafoussam aura été décisif dans le démantèlement des gangs de malfrats au quartier Haoussa, traque des médicaments trafiqués, lutte contre les présumés auteurs des crimes rituels à Bafoussam constituent les éléments sur lesquels Aldjim Gérard a bâti son autorité à la tête du commissariat central de Bafoussam.
Une unité de police où le commissaire de police a déployé un dispositif spécial pour limiter les arnaques des hommes en tenue lors des contrôles en milieu urbain à Bafoussam. Aussi, il s’est évertué à limiter les abus au poste de police, notamment lors des gardes à vue. Très peu de cas de violation des droits humains en milieu carcéral. Ce qui lui a valu les amitiés de nombreuses organisations œuvrant dans la promotion et la défense des droits de l’Homme au Cameroun.
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