Cameroun - Nécrologie. Cameroun - Nécrologie: Oscarine Mbozo’a (Journaliste au Quotidien l’Actu) raccroche la plume

Salomon KANKILI | Le Messager Lundi le 26 Mai 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La correspondante du Quotidien l’Actu est décédée le 21 mai dernier à l’hôpital régional de Maroua.

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La mort dans sa lâcheté a encore frappé. Et c’est la famille des journalistes qui perd une consœur. Oscarine Mbozo’a (Osky pour les intimes) est décédée le 21 mai dernier des suites de maladie. La journaliste connue pour son dynamisme et sa verve était hospitalisée à l’hôpital régional de Maroua. Une semaine plus tôt, elle perdait son fils. « Mon Bébé Junior », comme elle l’appelait affectueusement, était âgé d’environ deux (02) ans. Cette tragédie a davantage affecté la consœur déjà mal dans sa chair. La maladie qui la rongeait depuis quelques mois a finalement eu raison d’elle. Mais tous ceux qui ont suivi les dernières heures de son existence s’accordent à dire qu’Oscarine Mbozo’a s’est battue jusqu’à son dernier soupir. Il fallait s’y attendre, la nouvelle de cette disparation a plongé la corporation dans le choc. Grégroire Djarmaila, chef d’agence Sopecam Maroua garde d’elle le souvenir d’une reporter généreuse et travailleuse. « Elle fut parmi les premières personnes à m'accueillir en juin 2009 à Maroua. Repose en paix ma chère », a-t-il écrit sur sa page Facebook. Des témoignages comme celui de Grégroire Djamaila se télescopent sur les réseaux sociaux. Pour Dieudonné Gaibai, ancien journaliste à Mutations qui a côtoyé la défunte, « je revois d'ici nos blagues, nos épopées, nos misères. Je pense à ce coup de fil qu'elle me fit en février dernier. Paix à son âme... »

De son vivant, Oscarine Mbozo’a était un exemple de parfaite intégration à Maroua. La ressortissante du Centre s’y est installée il y a une dizaine d’années pour exercer « le plus beau » métier du monde. Sa passion pour le journalisme, sa popularité, son courage, son franc-parler et la virulence de sa plume lui valent la confiance du directeur de publication de La Nouvelle Expression ; Quotidien dont elle sera la correspondante jusqu’en 2011. La journaliste est ensuite appelée à offrir ses services au Quotidien l’Actu qu’elle a contribué fortement à vulgariser à travers l’Extrême-Nord.

Parallèlement, elle va établir d’autres relations professionnelles et offrir sa collaboration au journal Le Soir. Contre vents et marées et parfois au bout de l’effort, Oscarine Mbozo’a aimait aller au bout de l’information. Sa quête de la vérité-vraie n’avait pas de limite. Elle a très souvent essuyé des coups même au sein de la coopération. Celle qui avait le tribalisme et la xénophobie en horreur est parvenue à faire de Maroua sa 2e ville natale. Pour marquer son attachement à ladite ville, elle y a laissé éclore quelques activités économiques. D’où la création de « Osky Business Center », un secrétariat informatique offrant des prestations diverses. « Osky » laisse derrière elle un enfant, des frères et parents éplorés. Le programme des obsèques de la regretté consœur sera communiqué vers la fin de cette semaine.

 

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