Centrafrique. Centrafrique: Le parlement exige la réhabilitation de l’armée

Sainclair MEZING | Cameroon-tribune Jeudi le 05 Novembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des membres du Conseil national de Transition ont défilé hier à Bangui pour demander la mise en service des forces nationales.

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Les populations de Bangui ont vécu hier un événement qui relève de l’inédit. Des députés du Conseil national de transition (CNT), sous la conduite de leur président, Alexandre Ferdinand Nguendet, ont marché sur la capitale centrafricaine pour exiger du gouvernement la réhabilitation des Forces armées centrafricaines (FACA). Dans leur revendication, les manifestants ont sommé le gouvernement de doter, dans une semaine, l’armée régulière de moyens militaires adéquats pour pouvoir faire face au climat d’insécurité qui prévaut dans le pays. Le CNT demande au gouvernement de passer de la parole aux actes. Or, le pays traverse en ce moment une période critique de son histoire marquée par un embargo de la communauté internationale à lui imposer sur les armes. Depuis l’éclatement de la crise, la République centrafricaine n’est pas autorisée à acheter des armes. Mais, doit pouvoir compter sur la présence des forces étrangères.

Mardi dernier, le Parlement provisoire a publié un communiqué dénonçant avec véhémence le laxisme de l’exécutif devant le cycle de violence en cours dans le pays. « Le gouvernement a laissé les communautés s’entre-tuer sans interposition. Il n’a pas pris les mesures efficaces pour garantir la sécurité des citoyens et préserver leurs biens », affirme Alexandre Ferdinand Nguendet. «Sinon, comment peut-il aujourd’hui expliquer le sombre bilan que nous connaissons et qui s’évalue à des morts, des maisons d’habitation de plusieurs familles entièrement détruites, des biens des particuliers pillés?», s’interroge-t-il. «Cette attitude répétée du gouvernement de ne pas être en mesure de prendre des décisions adaptées devant les actes de violence est une trahison vis-à-vis du peuple qui vit sans défense et qui a espoir dans la protection des autorités qui avaient pourtant prêté serment de leur assurer la sécurité et le bien être-social», a poursuivi M. Nguendet. Cette levée de bois vert du Parlement vient mettre en surface les relations de plus en plus délétères qui prévalent entre les deux institutions. Des signes qui ne cessent d’inquiéter au fur et à mesure qu’approchent les 6 et 13 décembre 2015, respectivement primes pour le référendum constitutionnel et les élections générales. 

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