Le Président du Comité d'organisation a effectué une descente à Buea, le 6 mai dernier, pour évaluer les travaux; la barre est mise haute pour la réussite de cet événement historique.

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Le Cinquantenaire de l'Indépendance du Cameroun francophone, célébré avec faste le 20 mai 2010, a connu des hauts et des bas sur le plan de l'organisation. La célébration de celui consacré à la Réunification qui pointe à l'horizon va à coup sûr se servir des erreurs du Cinquantenaire de l'Indépendance pour une organisation sans faille. C'est certainement dans cette logique qu'évolue le Comité d'organisation qui multiplie les descentes sur le terrain pour se rassurer de la bonne évolution des préparatifs. La Commission Conférences, Etudes et Débats que pilote le Ministre de l'Enseignement Supérieur, Jacques Fame Ndongo, poursuit sereinement ses activités. Elle a déjà tenu trois conférences sur les quatre prévues, même si le grand inconnu pour l'instant reste la date de cet événement qui se tiendrait deux ans après son annonce. Si la question majeure reposait sur la réussite du déroulement du Cinquantenaire de la Réunification, et bien on peut déjà pronostiquer que cela sera un pari gagné. Le Comité d'organisation, sous la houlette de son Président, le Ministre Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République, Martin Belinga Eboutou, travaille d'arrache pied et suit dans les moindres détails les travaux pour donner des noces d'or historiques à ce Cinquantenaire, car ce jour-là, tous les regards vont converger vers le Cameroun.

Ces noces dorées vont rappeler l'histoire tumultueuse des deux Cameroun. Les hostilités ont été lancées à Yaoundé avec la conférence tenue à l'amphi 700 de l'Université de Yaoundé I, avec comme thème la question du Cameroun à l'ONU. Le 17 avril dernier à Foulassi se tenait le deuxième débat autour de la thématique de la genèse et le contenu de l'hymne national du Cameroun. Un débat qui a drainé l'élite politique et intellectuelle. La localité de Foulassi, Région du Sud, n'a pas été choisie au hasard. C'est dans cette localité que ce chant patriotique a été conçu. Chance, un survivant de ce chef d'œuvre est encore des nôtres. Il s'agit du nommé Anatole Ebongo Adolphe, 101 ans. Il reste donc un témoin de ce moment chargé d'histoire. Bien après, c'est à Foumban que revenait l'honneur d'abriter la troisième conférence du genre. Il s'agissait d'un retour aux sources dont la thématique centrale tournait autour de la contribution de la conférence de Foumban dans le processus de la Réunification. Cette conférence a permis de réconcilier à plus d'un niveau les frères Njoya plus que jamais divisés par la politique. Belinga Eboutou multiplie les descentes sur le terrain pour inspecter les chantiers en cours dans la Région du Sud-Ouest devant abriter l’événement.

Le Ministre Directeur du Cabinet Civil vient de séjourner à Buea, capitale régionale du Sud-Ouest. L'optimisme est de mise au regard de l'évolution à pas de géant des travaux. La préparation de cette future page de l'histoire de notre pays est loin d'être une utopie.

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