Au cours de l’ouverture des travaux de leur 37e assemblée plénière, au delà du thème «réconciliation, justice et paix», les évêques du Cameroun exigent un éclairage définitif sur ces deux affaires.«S’il sont coupables de détournement de fonds publics et autres crimes, qu’ils soient jugés.

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N’oublions pas que rien n’est plus humiliant que de passer une seule seconde en prison. Que de les garder dans des prisons comme ils le sont vaudraient mieux que justice soit faite.» Ainsi s’est exprimé Mgr Christian Tumi, lors de l’ouverture de la 37e assemblée plénière des évêques du Cameroun.

Pour Mgr Joseph Atanga, «dans la moindre mesure où leur culpabilité semble avérée, qu’ils remboursent à l’Etat ce qu’ils ont détournés. Les punir pour « leurs actes» est une bonne chose, mais il faudrait le démontrer pour le bien de tous ». . Rebondissement de l’opération qui intervient soixante heures après l’arrestation de Marafa Hamidou Yaya et Inoni Ephraim.

Quant ‘au code électoral unique il est l’un des points culminants de cette assemblée plénière. «Au cours de nos travaux, nous allons minutieusement étudier ce code et à la fin de nos travaux, nous donnerons notre position» a déclaré Mgr Joseph Atanga.

Pleine division




Même avis que partage Mgr Christian Tumi. Pour lui «certes le texte a été voté par une majorité, mais des représentants du parti au pouvoir, mais le rejet de ce texte par les députés de l’opposition suscite des interrogations. Il est connu de tous que notre système électoral est entaché d’irrégularités. Si le gouvernement se décide à extraire le ver du fruit, qu’il le fasse d’une manière transparente.» Prises de position, lesquelles entrent en droite ligne avec le thème de cette 37e assemblée plénière à savoir «l’église en Afrique au service de la réconciliation, la justice et la paix». Réconciliation parce que de l’aval à l’amont, l’Afrique est en pleine division. Les exemples de la guinée Bissau, du Mali, du Soudan et de la Cote D’ivoire en disent long.

Les présentes assises vont permettre aux portes paroles du Christ Camerounais d’apporter leur contribution dans le processus de réconciliation engagé par l’Union Africaine et la CEDEAO. La justice, parce que l’Afrique en général et le Cameroun en particulier connait des impartialités judiciaires. Procès en attentes, jugements arbitraires et corruption sont les principaux maux qui minent le secteur judiciaire et que veulent soigner les évêques lors de ces assises. Enfin la paix. Cet apparent paradoxe si chers à la stabilité politico-économique et socioculturelle d’un pays, mais hélas lequel semble être un ennemi dans certains Etat. Ces assises permettront aussi aux évêques de s’arrêter sur les relations de l’église avec la société civile et l’action de l’église dans la société.

Surtout que la vocation de tout homme est unique et qu’il ne faudrait nullement s’essouffler dans l’élan vital de la réconciliation de l’humanité avec Dieu par le mystère du salut dans le christ.

 

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