Cameroun - Corruption. Corruption: Comment s’élabore l’indice de perception

Frégist Bertrand Tchouta | La Nouvelle Expression Vendredi le 29 Janvier 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Quatre étapes sont nécessaires pour parvenir aux conclusions. Le document puise également ses données dans les rapports produits par des institutions internationales.

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L’indice de perception  de la corruption rassemble des données provenant d’un certain nombre de différentes sources qui donnent des indications sur la perception qu’ont les milieux d’affaires et  les experts nationaux du niveau de corruption dans le secteur public.

Selon Transparencey International, le calcul de l’Ipc suit quatre étapes. La première, c’est porte sur la sélection des données. Ici, chaque source de données doit remplir des critères afin d’être considérée comme une source valable pour construire l’indice de perception de la corruption. Ces critères sont : la  mesure de la perception de la corruption du secteur public ; se baser sur une méthodologie fiable et valide, qui classe et note plusieurs pays selon la même échelle ; provenir d’une institution crédible et être répétée régulièrement ; et enfin, permettre une variation suffisante entre les notes pour pouvoir différencier  le pays. Par ailleurs, il est à noter que l’Ipc est calculé en utilisant 12 différentes sources  de données provenant  de 11 institutions qui enregistrent les perceptions de la corruption sur un an.

La deuxième étape c’est la standardisation des sources de données. Pour l’Ipc, cite par exemple l'organisme de lutte contre  la corruption, elle s’élabore sur une échelle allant de 0 à 100. Etant donné que 0 correspond au plus haut niveau de corruption perçue et 100 correspondant au plus bas niveau de corruption perçue. On soustrait pour cela aux différentes notes d’un ensemble de données la moyenne de l’ensemble. Puis on divise par l’écart-type. Les notes Z obtenues sont ensuite ajustées pour avoir une moyenne d’environ 45 et un écart-type d’environ 20, afin que l’ensemble des données corresponde à l’échelle de 0 à 100 de l’Ipc. La moyenne et les écart-types utilisés sont calculés sur la base de l’indice 2012, afin que les résultats ainsi remis à l’échelle soient comparables d’une année à l’autre avec 2012 comme année de référence.

La troisième étape porte sur le calcul de la note moyenne. Pour qu’un pays ou un territoire figure dans l’Ipc, trois sources au minimum doivent l’avoir évalué. La note du pays dans l’Ipc est alors calculée en faisant la moyenne des notes standardisées disponibles pour ce pays ou territoire. Les notes sont arrondies à des nombres entiers. Enfin, la quatrième étape, vient indiquer  la marge d’erreur. L’Ipc est accompagné  d’une erreur type et d’un intervalle de confiance associés à la note. Ils indiquent la variation dans les notes des sources de données disponibles pour ce pays ou territoire.

 

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