Cameroun - Transports. DOUALA: VILLE DE SURCHARGES

Cameroon-Tribune Vendredi le 03 Aout 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les excédents dans les taxis, clando ou sur des motos, voilà qui fait le transport dans la métropole économique du Cameroun.

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Leurs applications régulières ont érigé cette pratique pourtant réprimandée par la loi, en une règle.

Elles sont tellement ancrée dans les mœurs des habitants de la cité capitale qu’on ne s’en plein plus.D’ailleurs, tous les moyens de transport en commun en vigueur dans la ville de Douala et partout au Cameroun respectent scrupuleusement cette nouvelle règle au point où, quiconque tente de déroger à cette règle désormais imposée, est directement invectivé à la fois par le chauffeur du véhicule et les passagers à bord.

A l’aise où pas, cela n’intéresse plus personne. L’essentiel c’est d’arriver à destination. Debout ou assis, serré, étouffé ou non, souffrant des crampe pendant le trajet ou à la descente du taxi, du bus, du cargo ou de la moto, ce n’est plus important. Car, tout le monde tient à arriver à destination et ça à tout prix, même au péril de sa vie. Conséquence, on est plus surpris à longueur de journée, de voir des motos avec cinq personnes à bord, des taxis transportant 7 passagers au lieu de 5 et parfois plus, avec des gens dans la malle arrière. Les « cargos » et les bus des transports urbains, achèvent ce dernier chapitre. Le nombre de passagers qu’ils transportent avoisinent parfois le double de ce qu’ils devraient transporter.
Ce qui est curieux dans cette affaire c’est que, cette situation bien que draconienne n’émeut plus personne. Même pas les autorités administratives chargées de réguler le secteur du transport au Cameroun. Les forces de l’ordre qui ont pour tâche de faire appliquer la loi en la matière eux aussi sont de marbre. Et ce malgré le taux accru d’accident que l’on recense dans l’ensemble du territoire national, du fait de cette pratique désormais érigé en une loi d transport. « Qui ne surcharge pas n’est pas conducteur » pouvons nous dire sans à bus. Cependant, face à cette situation très critique, une question se pose. Comment en est–on arrivé là ? Pourquoi ce problème qui mais plus d’un mal, à l’aise n’a pas encore de solution de nos jours ? La nouvelle Expression dans le dossier qui suit, vous plonge au cœur de cette pratique mafieuse des conducteurs qui ne visent qu’à remplir leur caisse au péril de la vie des passagers.

 

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