Cameroun - Justice. DOUBLE NATIONALITE. Bouclier de protection des binationaux

Zok Bidim | L'indépendant infos Lundi le 03 Octobre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Tant au Cameroun que partout en Afrique, les binationaux qui reviennent commettre des forfaits dans leurs pays d’origine, se dérobent derrière l’étendard de leurs nouvelles patries pour échapper à toutes poursuites judiciaires.

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Le phénomène est à la mode dans tous les pays africains. Leurs originaires qui optent pour de nouvelles patries pour plusieurs raisons, ne reviennent généralement pas dans le pays de leurs aïeux pour contribuer à leur développement, mais pour vouloir imposer des valeurs ou défendre des positions qui ne cadrent pas avec celles des populations et des gouvernants.

Ces nègres blancs déracinés de leurs cultures, veulent que tout ce qui se passe dans cet Occident qui ressemble de plus en plus à une animalerie, soit expérimenté en Afrique.

L’homosexualité et le lesbianisme, l’euthanasie, l’addiction aux drogues, le mariage entre personne de même sexe, sont des pratiques interdites dans plusieurs pays africains qu’ils assimilent pernicieusement au non-respect des droits de l’homme et des libertés, pour démontrer leur parfaite intégration dans les sociétés occidentales.

En politique, et dans les affaires, la plupart de ces chauves-souris sont pour leurs nouvelles patries, des relais de dénigrement des gouvernements des pays d’origine, des agents d’intoxication sociale qui prônent la violence et la désobéissance civile comme formes d’expression de la démocratie.

Pendant qu’ils se disent Américains, Français, Allemands ou Britanniques, ils reviennent se donner à coeur joie aux conflits fonciers dans les villages de leurs parents, se battent comme des cerbères dans la conquête des marchés publics qu’ils ne réalisent parfois jamais, débarquent avec des mercenaires qu’ils présentent comme des investisseurs, dans le seul but de se remplir autant que possible les poches, et rejoindre rapidement comme de véritables braqueurs, la nouvelle patrie à la dérobée.

Trafic d’influence et intimidations

Lorsqu’ils sont pris en flagrant délit de gangstérisme économique, de violences politiques, de complot contre la sécurité de l’Etat, de pédophilie ou de connivences avec des réseaux gays, ces binationaux voulant échapper à la justice, brandissent des passeports occidentaux en dénonçant l’acharnement, des faux procès et la torture, et exigent soit leur libération pure et simple, soit leur extradition dans des pays d’adoption pour y être jugés.

Avec les dossiers de Lydienne Yen Eyoum et Michel Thierry Atangana pour ne citer que ceuxlà, le Cameroun connait et souffre des ambigüités de la bi-nationalité qui autorisent les dirigeants occidentaux à dénigrer la justice des pays africains, à intimer des sommations aux gouvernements, en exigeant l’absolution des crimes qui ne sont pas tolérables sous leurs cieux. La crise politique actuelle au Gabon née des résultats de la dernière élection présidentielle, démontre ce double jeu des binationaux pyromanes qui, une fois fortement impliqués dans des troubles et des actes de déstabilisation, se dispersent dans des procédures judiciaires contre les autorités des pays d’origine dans leurs pays d’adoption. Les franco-gabonais et américano-gabonais viennent de déposer des plaintes contre le gouvernement gabonais, pour la seule raison qu’ils auraient été interpellés comme d’autres citoyens de ce pays fidèles au candidat de l’opposition, lors des heurts sanglants ayant opposés les forces de l’ordre aux manifestants après l’annonce des résultats par la commission électorale.

La question que l’on devrait se poser est de savoir, pourquoi ces hommes et femmes qui changent de nationalité, renient leurs origines et dénigrent les berceaux de leurs ancêtres, y reviennent-ils toujours, alors qu’ils prétendent que tout y est imparfait ? Ils ne devraient pas oublier que celui qui insulte son géniteur s’insulte, et celui qui dénigre son pays natal se dénigre.

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