Emeutes Bamenda. De présumés meneurs de violence interpellés dans le cadre des revendications dans les régions anglophones du Cameroun

Investir au Cameroun Vendredi le 20 Janvier 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministre de la Communication (Mincom), Issa Tchiroma, a signé, le 19 janvier 2017, un communiqué selon lequel, dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte pour établir les responsabilités des exactions ayant causé des dégâts matériels et humains dans le Nord-Ouest et le Sud-Oues depuis octobre 2016, un certain nombre de personnes, dont les nommés Fontem Aforteka’a Neba et Nkongho Félix Agbor Balla, ont été interpellées et placées sous main de Justice. Et que d’autres sont recherchées pour les mêmes motifs.

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Le Mincom rappelle que ces arrestations interviennent dans un contexte où, en dépit du dialogue engagé par le gouvernement pour rechercher des solutions aux revendications dans les deux régions enseignants et avocats anglophones, « des extrémistes ont lancé des appels aux villes mortes et organisé dans ce cadre, et à d’autres occasions, des violences ». « Ils se sont également attaqués aux forces de l’ordre et aux édifices publics. Certains d’entre eux se réclament du « Southern Cameroons National Council » (Ssnc) et du « Cameroon Anglophone Civil Society Consortium » (Cacsc), organisations fonctionnant dans l’illégalité et dont la nullité a été constatée par un arrêté du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation [René Emmanuel Sadi], en même temps que leurs activités étaient strictement interdites », écrit Issa Tchiroma.

Issa Tchiroma écrit que les intéressés bénéficieront de toutes les garanties légales pour un procès équitable. « Le gouvernement est déterminé à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour que la paix, la sécurité publique, l’unité nationale et l’intégrité territoriale soient préservées. Il demande aux élèves, étudiants, enseignants et autres acteurs économiques de vaquer tranquillement à leurs occupations », conclut le membre du gouvernement.

En rappel, depuis le 11 octobre 2016, des avocats, enseignants et étudiants anglophones ont lancé une grève parce qu’ils s’estiment marginalisés par la majorité francophone. Le mouvement a embrasé toutes les couches sociales du Nord-Ouest et Sud-ouest qui exigent désormais le retour au fédéralisme ou la sécession à travers des manifestations qui ont dégénéré en actes de violence et de désobéissance civile.

 



Sylvain Andzongo
 

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