Cameroun - Politique. Deffo Oumbé Sangong : « Nous allons célébrer nos héros, tués le 26 mai 1990 »

Mutations Jeudi le 07 Mai 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Député de la Mifi et président de la Circonscription électorale (Ce) du Sdf à Bafoussam 1er, il donne une idée des préparatifs de l’anniversaire de son parti.

ADS

 

 

 

Vous avez rassemblé les responsables de la circonscription électorale du Social Democratic Front (Sdf) à Bafoussam 1er, le 3 mai 2015, pour inciter vos militants à prendre part à la prochaine célébration de la fête nationale de l’unité. Pourquoi un tel engouement aujourd’hui autour du 20 mai ?

La rencontre de ce jour a eu, entre autres points, les préparatifs de la fête du 20 mai. Pour nous, le 20 mai est un défi. Il faut que la Circonscription électorale de Bafoussam 1er démontre qu’elle est capable de mobiliser de nombreux militants du Sdf et les populations. Nous devons massivement assister aux festivités marquant la célébration de cette fête de dimension nationale. Elle est très importante pour notre parti.

 

 

 Il y a aussi le 25ème anniversaire du Sdf, prévu le 26 mai prochain…

Vous faites bien de le dire. Le Sdf aura 25 ans de présence sur la scène politique nationale, le 26 mai 2015. C’est justement le 26 mai 1990 que, contre vents et marées, avec nos compatriotes piétinés par des balles, par le Renouveau, que le Sdf est né. C’est effectivement ce jour-là que nous avons lancé le Sdf, en sacrifiant plusieurs de nos camarades. Et nous n’allons pas manquer, tout le temps, de nous rappeler cela. L’opinion doit le savoir, nous avons créé le Sdf dans des conditions difficiles. Quand on comprend que des balles ont piétiné des êtres humains, c’est des choses qu’on ne peut pas oublier de sitôt. Nous y avons perdu nos camarades, et c’est pour cette raison que, chaque année, nous manifestons. En 2015, cette commémoration coïncide avec les 25 ans de vie du Sdf. Et l’exécutif national de notre parti nous a prescrit d’organiser une célébration grandiose. Il était donc question de relayer l’information aux membres de la Ce de Bafoussam 1er.  

Dans votre circonscription électorale, l’un des défis demeure l’inscription sur la liste électorale ?

C’est un véritable défi. Nous nous rendons compte que les inscriptions sur la liste électorale vont lentement à Bafoussam 1er. A ce sujet, nous allons encore retrousser les manches, epour descendre sur le terrain. De toutes les façons, notre casquette de député ne nous a pas encore empêchés de nous frotter aux réalités à la base. Nous y serons, pour demander aux militants et sympathisants de s’inscrire massivement sur la liste électorale. On ne peut gagner des élections que grâce aux inscriptions sur la liste électorale. Les Camerounais qui souffrent depuis longtemps, et ceux qui souffrent entre les mains des détenteurs du pouvoir, doivent comprendre qu’ils n’auront leur bonheur qu’en les changeant. Ils doivent tout faire pour que la majorité obèse du Rdpc  n’existe plus. Ce parti n’arrive plus à réfléchir pour la bonne cause, pour le bien-être des populations.

 

Que peuvent attendre vos militants du député que vous êtes ?

Je vais les aider, en leur donnant le matériel du parti. Ils peuvent aussi compter sur moi pour la mobilisation. Je lance donc un vibrant appel aux militants et sympathisants du Sdf à s’apprêter à assister le parti dans les préparatifs de ces deux événements importants. J’attire également leur attention, parce qu’il y a des partis politiques dont la bête noire, c’est le Sdf. Et ce n’est pas nouveau.

 

Propos recueillis par Michel Ferdinand

 

ADS

 

Lire aussi : Ce que pense Maurice Kamto du tribalisme au Cameroun
Lire aussi : Abdouraman Hamadou Babba : «Le Président du Conseil constitutionnel, est obligé d'expliquer pourquoi le Président de la République veut prolonger le mandat des députés»
Lire aussi : L’honorable Nourane Fotsing appelle à la libération de Bibou Nissack le porte parole de Maurice Kamto

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS