Syrie. Deux évêques orthodoxes enlevés en Syrie: Moscou condamne

Ria Novosti Mardi le 23 Avril 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Moscou exige la libération immédiate de deux évêques orthodoxes de Syrie enlevés lundi près d'Alep (nord), lit-on mardi sur le site Internet de la diplomatie russe.

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"Moscou condamne fermement l'enlèvement de prêtres syriens et exige leur libération urgente et sans préalable. Cette provocation criminelle prouve encore une fois que les extrémistes misent sur l'exacerbation de l'animosité sectaire, néfaste pour le pays et pour la région dans son ensemble", indique le communiqué ministériel.

Les diplomates russes ont en outre souligné que la communauté internationale devait réagir de façon unanime face à ce type d'actes.  

Le ministère russe des Affaires étrangères a par ailleurs indiqué tout mettre en œuvre afin d'obtenir la prompte libération des prêtres.  

Un groupe armé a enlevé lundi deux évêques des églises orthodoxes syrienne et grecque, Yohanna Ibrahim et Boulos Iaziji. Le rapt a eu lieu dans un village syrien frontalier avec la Turquie. 


"Guerre de l'information": Damas compte sur l'aide de Moscou


La Syrie compte sur l'aide de la Russie dans la couverture des événements en cours dans le pays, a déclaré mardi le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, en visite à Moscou.
 
"Vous n'ignorez pas que des dizaines d'agences d'information et de chaînes de télévision participent à une véritable guerre de l'information contre nous. Dans le même temps, les chaînes de télévision syriennes n'ont pratiquement pas accès aux satellites", a indiqué M.al-Zohbi, intervenant devant les députés à la Douma (chambre basse du parlement russe).
 
Et d'expliquer que l'Arabie saoudite interdisait aux chaînes de télévision syriennes d'émettre via ses satellites.
 
"Qu'ont-ils peur de montrer? Il se peut qu'ils aient peur que le monde voie ce qui se passe en réalité en Syrie", a  supposé le ministre.
 
Et de solliciter aux collègues russes leur concours pour diffuser dans le monde la vérité sur les événements en Syrie.
 
"Nous disons la vérité, mais ne pouvons pas la diffuser", a déploré le ministre syrien.
    
Le conflit en Syrie a fait plus de 70.000 morts et des centaines de milliers de réfugiés depuis mars 2011, selon l'Onu. Les rebelles syriens bénéficient d'un soutien étranger. Damas affirme que des milliers de mercenaires étrangers, y compris des commandos de groupes terroristes, combattent dans les rangs de l'opposition armée. L'Occident ne cesse d'insister sur le départ du président Bachar el-Assad.

 



Syrie: achat de pétrole aux rebelles, une agression, selon Damas


Damas considère comme une agression la décision de l'Union européenne d'assouplir l'embargo pétrolier frappant la Syrie pour pouvoir acheter du brut à l'opposition, a déclaré mardi le ministère syrien des Affaires étrangères.
 
"La Syrie demande au Conseil de sécurité de l'Onu d'adopter des mesures qui s'imposent pour rendre impossible la mise en application de cette décision illégitime de l'Union européenne qui contredit le droit international et la Charte de l'Onu. Damas appelle les pays membres de l'Onu à s'abstenir de soutenir les terroristes", lit-on dans la déclaration.
 
Le Conseil de l'UE a décidé lundi 22 avril d'assouplir les sanctions frappant les importations de pétrole des zones contrôlées par les rebelles en Syrie. Il a notamment donné son "feu vert" à l'achat par les sociétés européennes de pétrole aux rebelles syriens, ainsi qu'à la levée des restrictions sur les ventes d'équipements pétroliers et sur les investissements dans ce secteur, à condition qu'ils ne bénéficient pas au régime.A

 


Syrie: Damas aurait utilisé des armes chimiques (général israélien)

Les forces armées syriennes ont utilisé à plusieurs reprises des armes chimiques contre les rebelles, a annoncé un responsable du renseignement militaire israélien, cité par le quotidien Haaretz.

"D'après ce que nous avons compris, le régime [syrien] a eu recours à des armes chimiques meurtrières dans un certain nombre d'incidents, il s'agit probablement du gaz sarin", a indiqué au journal le général de brigade Itai Brun.

L'opposition syrienne a accusé à plusieurs reprises les autorités syriennes d'utiliser des armes non-conventionnelles contre les insurgés. Damas rejette ces allégations.

Le président américain Barack Obama avait par le passé mis en garde le dirigeant syrien Bachar el-Assad contre l'usage d'armes chimiques, indiquant qu'une telle démarche ne resterait pas sans conséquences.


Syrie: acheter du pétrole aux rebelles contreproductif (Moscou)

Moscou qualifie de contreproductive la décision de l'Union européenne d'assouplir ses sanctions frappant les importations de pétrole syrien pour les régions sous contrôle de l'opposition, a indiqué lundi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov.

"Tant qu'il n'y a pas eu de nouvelles élections en Syrie, il y a là un gouvernement légitime. Aussi, estimons-nous que de telles démarches unilatérales se trouvent en contradiction avec les normes du droit international et les accords enregistrés à Genève sur des voies à emprunter vers un dialogue intersyrien", a déclaré le diplomate.

Et d'ajouter que cette décision était contreproductive et ne contribuait pas à une résolution politique des problèmes.

Le Conseil de l'UE a décidé lundi d'assouplir les sanctions frappant les importations de pétrole des zones contrôlées par les rebelles en Syrie. Il a notamment donné son "feu vert" à l'achat par les sociétés européennes de pétrole aux rebelles syriens, ainsi qu'à la levée des restrictions sur les ventes d'équipements pétroliers et sur les investissements dans ce secteur, à condition qu'ils ne bénéficient pas au régime.

Le conflit en Syrie a fait plus de 70.000 morts et des centaines de milliers de réfugiés depuis mars 2011, selon l'Onu. Les rebelles syriens bénéficient d'un soutien étranger. Damas affirme que des milliers de mercenaires étrangers, y compris des commandos de groupes terroristes, combattent dans les rangs de l'opposition armée. L'Occident ne cesse d'insister sur le départ du président Bachar el-Assad.

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