Cameroun - Danse. Danse: Merlin Nyakam emballe le Japon

Monica NKODO | Cameroon Tribune Mardi le 09 Juin 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le chorégraphe et danseur camerounais a fait le déplacement pour superviser un atelier et présenter son spectacle « Organicus ».

ADS



Du Japon, on connait le boom technologique. Ce pays d’Asie est, semble-t-il aussi, une énorme sphère cosmopolite, où les cultures n’ont pas peur de se tutoyer. La preuve encore avec « Organicus », création du danseur et chorégraphe camerounais Merlin Nyakam, présentée dans la ville de Shizuoka les 23 et 24 mai dernier. Une apothéose sur scène, après plusieurs semaines passées à diriger un atelier de formation, en partenariat avec le Shizuoka Performing Arts Centre (SPAC). Compagnie qu’il connaît bien, pour avoir collaboré avec elle à de nombreuses reprises, notamment sur « Le rêve de Takase », jouée en août 2014 au palais des Congrès de Yaoundé.


Après sa présentation inédite à l’Institut français du Cameroun à l’occasion du festival Abok i Ngoma en novembre 2014, « Organicus » s’est déporté sous d’autres cieux pour sa première à l’international. Celui que le monde de la danse a baptisé « Merlin l’enchanteur » a tenu à dévoiler cette dernière création de sa compagnie « La calebasse », résultat d’une recherche de 25 ans sur la danse traditionnelle africaine (camerounaise en particulier) et le mouvement contemporain. En 60 minutes sur scène, six danseurs autour de Merlin créent ce liant entre l’essence des danses Assiko, Ekan ou Bafia et les caractéristiques techniques du style contemporain. « Organicus » c’est d’abord un miroir, offrant un reflet de positivité et d’optimisme, loin des préjugés de famine et de guerre collés à l’image du continent africain. Merlin Nyakam montre à travers ses pas, une Afrique poétique qui « rayonne par sa force de vivre et sa détermination ». Cet ensemble harmonieux est bercé par une musique signée Manuel Wandji, compère de toujours du danseur et chorégraphe.


« Organicus » était la raison du séjour de Merlin Nyakam au Japon, mais pas que. La formation aussi. L’artiste camerounais dont la pertinence des stages a acquis une réputation mondiale, a cette fois-ci conduit des ateliers de sensibilisation basés sur le spectacle. Les sens des participants ont ainsi été éveillés pour et par le chant, la danse et la musique africaine. Comme l’a révélé Merlin Nyakam, la séance s’est organisée autour de quatre activités : « dialogue, chant, initiation au pas de danse africaine, puis chorégraphie selon une approche afro-contemporaine. » L’interactivité entre l’artiste et son public ne s’est pas arrêtée qu’aux ateliers. Les spectateurs présents lors des représentations d’ « Organicus » ont été sollicités pour le « bal », cette partie ludique et pédagogique du show où ils participent tout en apprenant de nouveaux pas, dans une ambiance euphorique, digne de Merlin l’enchanteur. 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS