Cameroun - Urbanisme. Douala: La vétusté des édifices publics des et insalubrité au menu du quotidien

Hervé Villard Njiélé | La Nouvelle Expression Mercredi le 20 Janvier 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’Etat dans lequel se trouvent certains bâtiments abritant les services publics dans la ville de Douala donne l’impression que ceux qui travaillent ici n’ont pas les moyens de s’en occuper. Pourtant!

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La   récente  visite  effectuée par le gouverneur de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua dans les différents services  chargés de la sécurité dans la ville de Douala  a permis  au patron de la  région du Littoral de découvrir le cadre de travail dans lequel travaillent au quotidien ceux qui sont chargés de veiller sur la sécurité des personnes et des biens de  la ville de Douala et ses environs. Entre vétustés des locaux, promiscuité et insuffisance des bureaux et manque de matériels didactiques, le gouverneur de la région du Littoral a découvert que les services de la gendarmerie, de la police et même des bases militaires installées à Douala connaissaient un réel problème d’équipements en matériel de bureau et même  un sérieux souci d’espace. Car,  les bâtiments n’ont pas évolués à la vitesse des reformes  faites dans l’armée, la police et la gendarmerie  au Cameroun.  Malgré toutes  les mutations, ces différentes composantes de la sécurité et de la défense nationale sont restées dans leurs anciens locaux sans réaménagement  infrastructurel important.

A côté de  ce problème d’infrastructure insuffisant posé ici, celui de l’entretien de ses avoirs reste une autre paire de manche. Car, bien que vétustes et insuffisantes, presque  rien n’est fait pour redonner la vie à  ses bureaux qui pourtant abritent  les services les plus importants de la sécurité régionale.

En dehors des bureaux de quelques responsables (Commissaires ,commandants et autres hauts gradés ) qu’ils ont pris la peine d’aménager, le reste des bureaux est presque à l’abandon. Des agents en service ici  font ce qui est  en leur possible pour travailler. Quand  ils en ont des bureaux, ceux-ci ne reflètent pas  l’image du service qu’ils rendent. Car, sont vieillots. Durant  la tournée du gouverneur, les responsables de ses différents services en ont profité pour poser les nombreux problèmes qu’ils rencontrent au gouverneur de la région du Littoral.

 Il faut dire que les services de sécurité ne sont pas les  seules à connaitre ces problèmes là.  En dehors du tribunal de Première instance de Ndokoti qui vient de faire sa mue, la préfecture du Wouri nouvellement construite et les  services du gouverneur  dont le service de nettoyage est un peu plus appliqué,  il faut dire que l’ensemble des  édifices publics de la ville de Douala  connaissent  des problèmes de vétusté de bâtiment, de manque d’entretien et surtout celui de l’insalubrité.

Des délégations régionales en passant par les délégations départementales sans oublier les services  dans les arrondissements, le constat est le même. Même les sous-préfectures, les mairies, les tribunaux et autres bureaux des responsables d’administration n’échappent pas à cette réalité là. Les murs sont vieux et la peinture qui date parfois de l’époque de  la construction  est parfois inexistante. Les plafonds sont souvent en lambeaux et peinent à  être remplacés. Souvent à l’angle d’un mur, sont entassés des documents en désordre qui  contribuent à  ternir la beauté des lieux. Les murs sont noircis par les eaux qui coulent des vieux climatiseurs ronflants au rythme des machines à écraser installés dans ces bâtiments. Dans les toilettes, la situation est chaotique. Parfois  sans eaux, ces toilettes ont des bidets gâtés. La plupart du temps elles sont fermées.  Car sont inusuelles.   

A La question de savoir ce qui justifie cet état de chose, certains responsables parlent de l’absence des moyens d’entretien des locaux. «Quand bien même la  ligne budgétaire destinée à l’entretien des locaux existe, il est difficile d’entrer en possession de cet argent là. Parfois les cartons ne sont pas disponibles», apprend-on. «C’est la procédure qui est parfois compliqué. Avec le nouveau budget d’investissement public, on espère que cela va s’améliorer», ajoute un responsable sous l’anonymat. Des arguments rejetés par  les usagers qui pensent que ces budgets sont tout simplement détournés par des responsables. Selon des informations, cette situation est quasi générale et concerne toutes les villes du Cameroun.

 

 

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