Cameroun. Ebolowa : les produits forestiers non ligneux enquête d’identité dans la sous région d’Afrique centrale

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Mercredi le 20 Octobre 2010 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le voyage d’étude et d’échanges sur le développement entrepreneurial du secteur des produits forestiers non ligneux (PFNL) a eu lieu du 14 au 19 octobre dernier au Cameroun et au Gabon, les participants provenant des deux pays.

ADS

Il s’agit pour ce voyage d’étude et d’échanges, de sensibiliser à travers les observations directes des activités menées par les acteurs des PFNL.  Car,  environ 80% de la population en Afrique Centrale utilisent les PFNL au quotidien pour satisfaire leurs besoins de subsistance comme source de revenu et d’emploi. Que ce soit au niveau local, national, régional et international, les PFNL procurent de la nourriture, des plantes médicinales, des biens  divers aux populations. Mais, malgré leur importance et leurs énormes potentialités, l’on constate par contre leur  très faible valorisation.  Ce fait se justifie par un cadre légal, réglementaire et institutionnel inapproprié d’une part, et d’autre part une faible connaissance de la ressource. Un manque des données sur le rôle des PFNL dans l’économie de ménage et la sécurité alimentaire.

Comme autres contraintes, on peut citer  l’insuffisance des infrastructures rurales, l’intégration économique et régionale insuffisante, les tracasseries  sur les prélèvements  fiscaux, et le manque d’informations sur la disponibilité de la ressource et les méthodes de récolte.  Le but étant d’augmenter la contribution des PFNL à la lutte contre la pauvreté, l’amélioration de la sécurité alimentaire et le renforcement du droit à l’alimentation.

Dr Ousseynou Ndoye coordonateur  de ce  projet de la FAO impliqué dans les filières des PFNL en Afrique Centrale, il faut toucher du doigt et mieux sensibiliser les décideurs. Ainsi, une rencontre avec les commerçants a eue lieu dans les marchés d’Ebolowa, ceci pour identifier les PFNL les plus commercialisé et comprendre leurs destinations.

Au deuxième jour, cap avait été donné pour les marchés frontaliers de Kye-ossi et d’Abang Minko’o dans une visité guidée par le point focal du système d’information de marchés (SIM). Afin de comprendre les difficultés liées au transport et à la commercialisation des PFNL dans la sous région. Au troisième jour de ce voyage d’étude et d’échanges, les participants dans les villages du site pilote N°2 situé dans la province de Woleu-Ntem et à Oyem où les PFNL  utilisés ont été identifiés. Au Gabon, les participants ont  rendus visite aux  autorités administratives à Libreville, les commerçants  grossistes. Au terme de ce voyage, une évaluation  a été faite : sur les difficultés de transport et de commercialisation des PFNL. Sur le niveau de la prise en compte  du développement des filières par les décideurs politiques. Sur les techniques de gestion durable, les implications des peuples autochtones. Sur le rôle et la contribution des PFNL pour la sécurité  alimentaire et la perception du droit à l’alimentation. Sur la vulgarisation des directives  sous régionales des PFNL. Il a été constaté que certes les avancées animées de bonnes  intentions  existent, mais beaucoup reste à faire.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS