Cameroun - Insécurité routière. Edéa : Trois morts dans un accident de la route

Eric Roland Kongou | Mutations Lundi le 06 Décembre 2010 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le commandant Maurice Teguel, l’adjudant Antoine Justin Mzolo et un ingénieur architecte sont décédés hier alors qu’ils se rendaient à Douala.

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 C’est au tristement célèbre Ebombè, village à 25 km d’Edéa, que l’accident a eu lieu. Selon les témoignages des riverains, c’est aux environs de 2h du matin, dans la nuit de samedi à dimanche 6 décembre 2010 que le drame est survenu. Une Peugeot 406 immatriculée Ce 4602 E en provenance de Yaoundé et se rendant à Douala va percuter une semi-remorque Mercédès qui roulait dans le sens inverse.
«La Peugeot 406 a percuté la roue du camion avant de s’engouffrer sous la semi-remorque. Ce sont les populations voisines qui ont donné l’alerte. Les trois passagers de la Peugeot sont morts sur le champ. Leurs corps étaient coincées sous le camion et dans la voiture complètement broyée», a informé le commandant de brigade d’Edéa qui a mené l’enquête. Des sources internes à la brigade de gendarmerie d’Edéa, on a pu identifier clairement les trois victimes de l’accident. Il s’agit du Commandant Maurice Teguel, chef de bataillon de gendarmerie, Antoine Justin Mzolo, adjudant de gendarmerie et Jean Claude Feugang, ingénieur architecte.

Enquête

Si ces deux dernières victimes ne sont pas célèbres, l’opinion connait bien le commandant Teguel Maurice, qui est par ailleurs un grand ingénieur architecte du génie militaire. Ce dernier est connu pour être la cheville ouvrière de la construction de presque tous les moments qui ornent le Cameroun.
Selon une source proche de l’enquête, des chèques contenants d’importantes d’argent auraient été retrouvées sur les trois victimes. «C’est un montant qui se chiffre en des centaines de millions de nos francs», croit savoir notre source.
Toute chose, poursuit notre source, qui justifie les coups de fils qu’aurait reçu le commandant de brigade d’Edéa de la part du ministère de la Défense et de la présidence de la République. A en croire un riverain qui a été témoin de l’extraction des restes des corps des victimes de la voiture accidentée, «l’accident s’est déroulée à un virage. Au point où la circulation a été coupée sur l’axe lourd Douala-Yaoundé à partir d’Ebombè de 2h jusqu’à 5h du matin», informe notre source.

Ce sont les ambulanciers et les sapeurs pompiers appelés en renfort qui ont réussit à extirper les corps des voitures, apprend-t-on. Les résultats de l’enquête ouverte par la gendarmerie sur la mort tragique des deux officiers supérieurs de gendarmerie et d’un ingénieur architecte, si elle est déjà bouclée, n’a pas été accessible à la presse. Ebombè, village situé entre Edéa et Pouma sur l’axe routier Douala-Yaoundé où s’est déroulé le drame d’hier est tristement célèbre dans la chronique des accidents de circulation au Cameroun.
On se souvient que le 26 janvier 2003, le Cameroun s’était réveillé abasourdi, par l’annonce de la collision frontale d'une violence rare entre le car de Félicité Voyage et la Coaster de Kami Express. Bilan: 32 morts.

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