Cameroun - Football. Elections Lfpc : Franck Happi joue les critiques

Alfred Epacka | CFB Mercredi le 20 Juillet 2016 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
En attendant de produire le sien qui tarde un peu à venir, le candidat à l’élection au poste de président s’est maladroitement lancé dans une remise en cause du programme de son adversaire le Général Semengue.

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Il n’a pas encore « sorti » son programme. Mais « Oui, j’ai vu le programme du Général Pierre Semengue. Et ça nous conforte un peu plus », a-t-il concédé avant de se lancer dans la critique. Le président d’Union Sportive de Douala a alors demandé «comment une ligue peut espérer lever 500 milliards ? » Il trouve aberrant que son adversaire compte réaliser cela en quatre ans, alors qu’il ne l’a pas fait en cinq. On a alors envie de penser que le premier vice président de la LFPC a oublié de se souvenir que les aspirations du candidat Semengue sont construites autour des facilitations fiscales qu’il a réussi à obtenir depuis quelques temps. Une disposition qui n’existait pas alors.

Selon le candidat Happi, « pour que les gens viennent au stade, il ne faut pas l’argent. Pour faire venir les gens au stade, il faut garantir le spectacle », a-t-il entre autres, déclaré. Mais il a aussi dit que « le joueur est dans une précarité impossible ». Dans sa critique du programme de son adversaire, le président de l’Union de Douala pense que pour convaincre les spectateurs de revenir dans les stades, il est urgent de bien s’occuper du joueur que de toute autre chose. On a alors envie de voir en cette critique du candidat une certaine incohérence car entre autres, le joueur a besoin d’argent pour être bien entretenu. D’autant plus que Franck Happi a estimé « qu’il faut que le joueur soit bien payé », pour qu’il arrive à donner le meilleur de lui-même. Car à l’en croire, la première chose qu’il faut régler, c’est la qualité du spectacle qu’offrent les deux championnats professionnels du Cameroun.

En attendant qu’il « donne » son programme, Franck Happi pense que « la Ligue de Football Professionnel du Cameroun n’a pas besoin de construire des stades. Ce n’est pas son rôle. Le Chef de l’Etat nous a demandé d’oser, alors il est temps pour nous de le faire ». Il y a alors des chances que  le programme de ce candidat qui est encore à venir, sache tout au moins se passer de l’argent, puisqu’il a estimé que pour ramener les spectateurs au stade, tout ce qu’il faut est de produire du bon spectacle. La préoccupation est alors si simple qu’on en arrive même à penser que le football professionnel du Cameroun ne nécessite pas véritablement une mobilisation de grande envergure.

 

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