Cameroun - Politique. Elections anticipées: Cpp , Upc, Manidem contre le forcing du Rdpc

Ben Christy Moudio | La Nouvelle Expression Mardi le 09 Février 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ces trois partis politiques proposent aux populations de s’opposer à la reconduction du régime en place et de son leader.

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Une Edith Kah Walla en vedette,  un  Alexi Ndema Same président de la faction Upc des fidèles, peu voyant et un président du Manidem absent. Voici l’image offerte par le « groupe de réflexion » composé du Cameroon people’s party, d’une faction de l’Union des populations du Cameroun et du Manifeste Africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie vendredi dernier. C’était au cours de la Conférence de presse de ras-le-bol de la chansonnette en vogue  des militants du parti de la flamme appelant leur candidat naturel à se présenter à l’élection présidentielle de 2018 et pourquoi pas à l’anticiper. « Il nous a été donné de constater, avec l’ensemble de la Communauté nationale, que certains membres du gouvernement et autres responsables administratifs par ailleurs membres du Rdpc en appellent à la candidature du président de la République et à des élections anticipées. Nous percevons à travers de tels actes une nouvelle ambition d’orchestrer un hold-up électoral de trop et de compromettre l’avenir de l’ensemble du peuple camerounais», affirment les chefs de file du groupe de réflexion.

Les appels qui montent des tréfonds du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) provoquent dès lors l’ire des hommes politiques de l’opposition. Ces derniers y voient notamment  une probable manipulation des élections présidentielles à venir. Pour contrer des ambitions  reposant selon le groupe de réflexion, sur  « des achats de conscience, la manipulation politique, des élections truquées », le Cpp, l’Upc des fidèles et le Manidem entendent à travers leur sortie médiatique, rallier des voix à leur cause. Une cause qui concrètement est un appel bouder le parti de la flamme et son candidat. Et ce à travers un ralliement « des partis politiques, des organisations de la société civile et tout autre groupe qui combattent la confiscation du pouvoir, la participation à des  séances de réflexion » etc.

Cette opposition de ces partis politiques ne se veut toutefois pas une coalition. Selon la Présidente du Cameroon people’s party, cette démarche ne s’inscrit pas dans une quête de voix en vue d’élections, mais uniquement un groupe de réflexion qui table sur la situation notamment  politique du pays. Ce groupe a d’ailleurs été mis sur pied en 2013 et compte au-delà des partis politiques, des organisations de la société civile. Ses faits d’arme ne sont toutefois pas réellement visibles depuis la création de la plateforme. En effet selon le Président de l’Upc des fidèles, Alexi Ndema Same les partis politiques n’arrivent pas à s’entendre sur les lignes directrices de leur regroupement et les positions à tenir conjointement sur les sujets sensibles. Ce fut notamment le cas des débats avortés sur la loi antiterrorisme.
 

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