Cameroun - Logement. Encore un immeuble qui s'effondre à Douala

Jean Baptiste KETCHATENG | Cameroon Tribune Jeudi le 29 Octobre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les trois étages de la bâtisse se sont subitement affaissés dans la nuit de mardi à mercredi, faisant des blessés.

ADS

 Un immeuble dont les travaux d’élévation allaient sur le quatrième étage s’est en partie effondré dans la nuit du mardi 27 octobre 2015 à Ndogbati, dans l’arrondissement de Douala V. L’accident n’a pas fait de mort. Deux blessés, un homme, touché aux membres inférieurs, et une jeune fille atteinte à la tête, sont en revanche internés à l’hôpital Laquintinie.

Ils sont tous deux membres d’une famille installée dans une maison à l’arrière du chantier. Celle-ci, comme une autre située sur le côté, a reçu des monceaux de béton sur son toit. Quelques gravats ont même traversé la tôle des toitures pour se retrouver dans la maison. Sans davantage causer du tort aux habitants.

Selon des témoins vivant dans le voisinage des lieux de la catastrophe, mardi autour de 21 h, un grand bruit s’est fait entendre dans le quartier. « Je suis sortie et j’ai vu les ourdis que l’on venait d’installer pour faire une nouvelle dalle amoncelés vers le bas », raconte une jeune femme. Par pans, des murs pendent encore au bout de fers dénudés.

Le matin du drame, ajoutent des jeunes gens du quartier, les maçons avaient continué à préparer le matériel pour un dernier étage. Un tas de sable attend d’ailleurs au pied de la bâtisse qui demeure debout sur un bon tiers. Le propriétaire de l’immeuble qui s’est rendu à la police jeudi matin affirme au contraire que la dalle projetée n’était pas destinée à supporter d’autres appartements mais de simples réservoirs d’eau.

Par ailleurs, il assure ne pas comprendre ce qui s’est passé. « J’avais pris un ingénieur pour suivre les travaux », déclare-t-il. Le spécialiste du génie civil chargé de veiller sur la qualité de l’ouvrage n’aurait rien signalé à l’infortuné bâtisseur. L’enquête ouverte au commissariat du 7e arrondissement devrait permettre d’en savoir davantage.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS