Cameroun - Politique. Exclusif: Essimi Menye répond à ses détracteurs !

Nestor Nga Etoga | Echos du Cameroun Jeudi le 12 Mai 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
« Cela ne fait pas partie de mes plans ! Je n'ai jamais rien demandé dans ma vie. J'imagine bien d'où vient ce nouveau coup de billard à douze bandes » ; précise l’ancien ministre camerounais des finances, ex-ministre de l’agriculture et du développement rural ;rentré fraichement au Fonds Monétaire International(FMI).

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L’Expert du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, Essimi Menye, a démenti, son intention de créer un parti politique tel qu’annoncé par certains titres de la presse nationale ces derniers jours. Essimi Menye s’est exprimé sur cette question en marge de sa récente mission avec le FMI en Afrique.

Comme des djihadistes européens qui se recrutent dans des groupes sociaux différents et nourrissent des motifs complexes, le journal L’Epervier en recherche  d’un cadre ultra-autoritaire pour soulager  le clan du désarroi de leur responsabilité personnelle, a une fois de trop, commis  la bêtise. Pris dans un discours mélancolique et paranoïaque : provoquer la panique politique et défaire à la racine ce qui lie Essimi Menye à Paul Biya.

Dans son édition du lundi, 09 mai 2016, le journal L’Epervier  affirmait que :« l’ancien Minader mettrait en place la DRPC(Dynamique Populaire pour le Redressement du Cameroun)en vue d’affronter le candidat du RDPC en 2018 ». Ajoutant par la suite la tenue : « Des réunions secrètes, des entretiens téléphoniques nocturnes, un Etat- major en préparation sur place au Cameroun avec une main cachée d’un certain Zinga François, homme de main du terrible fils de Nkometou , prochain candidat à l’élection présidentielle 2018 et qui à coup sur pourra bénéficier du soutien de toute la communauté nationale et certains prisonniers de luxe »,écrivait Léopold Clovis Noudjo.

Joint par la rédaction de « Echosducameroun.com »,  48 heures de temps après la publication du journal L’Epervier, l’ancien ministre camerounais des finances, ex-ministre de l’agriculture et du développement rural, rentré fraichement  au Fonds Monétaire International(FMI), affirme que : «cela ne fait pas partie de mes plans ». Essimi Menye  précise que : »Je n’ai jamais rien demandé dans ma vie. J’imagine bien d’où vient ce nouveau coup de billard à 12 bandes! Je ne vais pas commencer maintenant ». « Quant à une création d’un parti politique, j’ai déjà dit et je le redis que je ne le souhaite pas et je pense que ce n’est pas une histoire de parti politique qui va faire développer le Cameroun ».

L’Expert du Fonds Monétaire International  et de la Banque Mondiale, Essimi Menye, a démenti, son intention de créer un parti politique tel qu’annoncé par certains titres de la presse nationale ces derniers jours. Essimi Menye  s’est exprimé sur cette question en marge de sa récente mission avec le FMI en Afrique. Plusieurs journaux ont repris la rumeur, colportée par différentes sources depuis plusieurs semaines, notamment  certains  ministres en poste et certains vautours de la finances publiques, décidés à en découdre avec Essimi Menye ; l’empêcheur de tromper le président Paul Biya et de voler.

Qui est même le journal L’Epervier, quelles sont ses sources et qui sont ses financiers ?

Voici un journal qui promeut le chaos politique ! Son fanatisme financier semble radicalement étranger à l’éthique et à la déontologie journalistique ; aux modes vie cools et tolérants d’Essimi Menye. Ses sources : la rumeur, la manipulation et la délation. Une invention propre à l’individu !

La publication du journal L’Epervier  est symptôme des maux  profonds qui minent la presse camerounaise : le manque de formation, la course au scoop, la précarité des entreprises de presse, la corruption, la fainéantise, la chasse du gain…L’auteur de cette littérature approximative qui n’est pas loin de ces différentes tares s’expose et s’accuse lorsqu’il écrit: «Des réunions secrètes, des entretiens téléphoniques nocturnes… ».Du coup, l’on est tenté de se demander si ce n’est pas lui même qui fomenterait un coup contre le RDPC et le président Biya, quand on sait ses relations particulières avec  l’ex-ministre Maurice Kamto, président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC). Sinon, comment fait-il donc, ce Léopold Clovis Noudjo, pour être au courant de la tenue des réunions sécrètes ou encore des entretiens téléphoniques ? Je m’interroge : comment faire face à l’hostilité absolue des ennemis de Biya sans prendre à mon tour les armes de la mort ? Un mauvais procès a été intenté à l’ex-ministre Essimi Menye : expliquer serait excuser, chercher les causes sociales serait décharger ses auteurs de leur responsabilité. Un point pour nous est clair : il y a de l’inexplicable dans cet acharnement  mortifère contre ce géni.

La publication du journal L’Epervier est sidérante. Chacun s’en protège comme il peut. La violence politique a ceci de particulier qu’elle nous concerne aussi au plus intime. Elle est paralysante, empêche la pensée et laisse provisoirement sans voix. Quel est le problème sous-jacent Essimi Menye ? L’article du journal l’épervier tend à polariser les positions et risque de transformer les controverses en polémiques. Nous devons lutter contre les tentations de tout réduire à une lecture binaire du monde qui opposerait les civilisés aux barbares ou la démocratie pacifiée à l’obscurantisme violent. L’article du journal L’épervier ébranle nos conceptions de la démocratie profonde comme projet (jamais abouti) de création politique et d’émancipation collective.

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