Cameroun - Economie. Facilités effectives aux douanes pour le Plan d’urgence et la CAN

Jean Baptiste KETCHATENG | Cameroon-tribune Lundi le 25 Avril 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans le Littoral, cette administration applique des mesures spéciales pour le dédouanement des équipements et l’on en redemande.

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La nuit allait tomber quand les agents du secteur des Douanes Littoral I recevaient mercredi dernier 20 avril 2016, des usagers préoccupés par le traitement de leurs cargaisons. « C’est comme ça que cela se passe. Le maître-mot est la disponibilité totale et je montre l’exemple en laissant mon téléphone ouvert même la nuit », dit le chef du secteur, Nestor Demanou. En fait, il a préparé le terrain aux mesures spéciales que le DG des douanes vient de prendre en faveur de l’importation en procédure accélérée, des matériels des chantiers du plan d’urgence triennal décidé par le chef de l’Etat pour doper la croissance ; ainsi que ceux des deux coupes d’Afrique des nations de football (2016 et 2019) que le Cameroun va abriter. Prévoyant les projets des Grandes Réalisations, les Douanes du Littoral avaient élaboré un vadémécum qui s’est enrichi avec les dernières dispositions générales.

Les douaniers proches du principal point de chute de ces matériels, au port de Douala, n’ont donc pas de peine à mettre en œuvre les décisions prises. Timothée Amougou Medja, directeur général de la Société camerounaise de transit et de transports (SOCATRANS), en est témoin. Pour CT, il a même rédigé un résumé de la situation de la trentaine de conteneurs dont il manage l’importation pour le compte d’UTE MAKIBER, une entreprise espagnole qui a décroché le marché des équipements industriels de la filière porcine et bovine dans le cadre du plan d’urgence. Une liste assortie de mesures comme la « dispense SGS », étape de vérification des importations dans le pays d’origine. Ou la réduction du nombre de conteneurs à inspecter au scanning, une opération remplacée par le ciblage : sur une centaine, quelque cinq éléments sont vérifiés et le cas échéant valident le passage de tous les autres. Il y a aussi les exonérations de TVA ; l’enlèvement sous palan (du navire au camion ce qui évite le stockage ou le dépôt sur les quais) ; la visite à domicile qui permet à l’importateur de transférer directement sa marchandise vers le lieu d’exploitation où les inspecteurs de la douane viendront vérifier la conformité ; l’annulation des pénalités de retrait tardif ; etc.

S’il peut y avoir des difficultés sur le terrain, les Douanes locales ont un point focal comme on dit dans les administrations. Une espèce de vigie, accessible en permanence via le téléphone, qui porte le dossier au quotidien pour s’assurer que tout marche selon les prescriptions. Dès lors, estime M. Demanou, la machinerie globale des importations du matériel des CAN et du plan d’urgence aura simplement besoin d’étendre et d’harmoniser ces mesures. En espérant que les importateurs et transitaires anticipent les opérations qui peuvent l’être. D’après le chef du secteur des Douanes du Littoral I, la solution en la matière serait simple et il l’a proposée au gouverneur du Littoral en tournée dans les services publics ces jours-ci : une sensibilisation générale de tous les acteurs.

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