Cameroun - Musique. Festi-bikutsi : Yaoundé a eu « show »

Carine TSIELE | Cameroon-tribune Vendredi le 02 Décembre 2016 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Pendant cinq jours, les férus de ce rythme ont savouré la 18e édition du festival international des musiques Bantou qui s’est clôturée le 26 novembre dernier.

ADS



L’ambiance était au rendez-vous au camp Enéo de Yaoundé du 21 au 26 novembre dernier.  C’était à l’occasion de la 18e édition du festival international des musiques Bantou (Festi-bikutsi). Pendant cinq jours, le site a vibré au rythme du Bikusti. Pendant cinq jours, les férus de bikutsi ont pu se mouvoir et se déhancher sur divers styles de ce rythme : du « bikutsi Jazz » au « bikutsi love » en passant le « bikutsi instrumentalisé ». Tout a commencé, le 21 novembre par des compétions, avec 25 artistes en herbe en lice pour le « Prix découverte bikutsi ». Les jeunes artistes ont brillé par leur originalité culturelle. Et leur style de danse, la danse du coq, en passant par celle des Baka ont soulevé les foules. Outre le spectacle, il y avait également une foire gastronomique, un mini marché et un atelier sur la distribution numérique des musiques. Avec pour intervenant principal Pr. Medjo, enseignant à l’Université de Yaoundé I qui a revisité les différentes mutations subies par le bikutsi.  


C’est le 24 novembre, que l’ambiance officiellement a pris ses quartiers au Camp Enéo à Essos. Avec la cérémonie officielle d’ouverture. La scène était réservée aux femmes : Lornoar, Christelle Moon, Estel Mveng et Miria Bika ont chacune chauffé la scène à sa manière. Samedi dernier, les petits plats ont été mis dans les grands pour la cérémonie de clôture. Podium plus large, jeux de lumières… Des vétérans à l’instar de Mbarga Soukous, Messi Ambroise, Belinga Multiforme,  Govinal, entre autres, ont donné de la voix aux côtés de leurs cadets Cécile Eke, Yolande Ottou. Cette année, comme à chaque édition, le festival a honoré un artiste ayant joué un rôle déterminant dans l’essor du rythme bikutsi. C’est ainsi que le comité d’organisation a jeté son dévolu sur Elie Martin Mba, artiste des années 80. Il a alors interprété ses titres «Ma'a lang yeh» et «Melen» au cours de la soirée. Autre moment fort, la remise des prix aux lauréats. Le prix du meilleur Bikutsi revient à l’artiste Richard Amougou. Rendez-vous a été pris pour la prochaine édition en novembre 2017.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS