Cameroun - Télécommunication. Fibre optique: plus de 6 000 km de câble posés

Cameroun-Tibune Lundi le 17 Mars 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Annonce faite hier à Yaoundé lors de la 3e session du Comité de pilotage national du projet Réseau de télécommunications haut débit de l'Afrique centrale.

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 La troisième session du Comité de pilotage national du projet Réseau de telecommunications haut débit de l'Afrique centrale (CAB) s'est tenue hier à Yaoundé. Objectifs: évaluer l'état d'exécution dudit projet et définir les grandes orientations pour l’année 2014. On retiendra des travaux présides par le Ministre des Postes et Telecommunications (Minpostel), Jean-Pierre Biyiti bi Essam, en présence du Ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, que la grande partie du territoire est connectée à la fibre optique. «Le Cameroun a un réseau assez dense de fibre optique de plus de 6 000 kilomètres de câble qui va de Kye-Ossi à Kousseri et de Mamfe à Bertoua. Durant ces travaux, les experts ont aussi étudié l’amélioration de l'utilisation de cette fibre, afin de voir dans quelle mesure connecter le Cameroun et les autres pays-membres de la sous-région», a expliqué Pierre Sonfack, coordonnateur du projet CAB, composante Cameroun. Pour l'heure, seul le Tchad est connecté depuis 2011 à la fibre optique avec le Cameroun à travers la liaison le long du tracé du pipeline et celle reliant Kousseri et N'djamena. Concernant la République du Congo, une descente sur le terrain a déjà été effectuée à la frontière avec ce pays pour étudier les modalités d'inter¬connexion avec le Cameroun.

Jean-Pierre Biyiti bi Essam, par ailleurs, président dudit Comité, a cependant relevé les défis auxquels le Comité doit faire face. «Il s'agit entre autres de la mise en place des centres d'innovations technologiques et d'économie numérique pour accompagner la création des pépinières d'entreprises et des technopoles, d'étudier les voies et moyens de financement des liaisons d'interconnexion restantes avec les pays de la sous-région, notamment, le Congo, la Guinée équatoriale, le Nigeria, le Gabon, la République centrafricaine». Le développement des autres applications-phares de l'e-government au Cameroun et du renforcement des capacités des différents acteurs, fait aussi partie de ces défis. Le but étant de permettre à la sous-région d'accéder aux câbles sous-marins à partir des points d'atterrissement logés sur la façade atlantique du Cameroun et d'interconnecter les capitales de ces pays entre elles. Le coordonnateur a toutefois signalé certaines difficultés auxquelles le Comité est confronté pour la réalisation du projet: l'énergie, la pose des câbles qui doit être faite uniquement sur les routes goudronnées, le financement et l’amélioration des coûts d'accès à l'Internet.

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