Cameroun - Environnement. Filière bois : 2,5 milliards pour la transformation

Félicité BAHANE N. | Cameroon-tribune Jeudi le 29 Décembre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des conventions pour la mise à disposition des équipements signées hier à Yaoundé entre le MINEPAT, le MINDCAF et certaines structures du secteur.*

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Le Cameroun est classé parmi les plus gros producteurs de bois au monde. Et contrairement aux autres leaders en la matière, « 80% du bois exporté du Cameroun n’est que légèrement transformé », regrette Louis Paul Motaze, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT). Il assure que le gouvernement entend inverser la tendance, en investissant dans la réalisation des clusters bois, dans les régions de l’Est et du Centre notamment. Lesquels clusters sont appelés à être des technopoles de développement de l’industrie de la 2e et 3e transformations du bois. Ce, « en vue d’accélérer la croissance et créer des emplois grâce à l’investissement privé et la diversification des exportations à fort apport économique », explique Louis Paul Motaze.

Hier à Yaoundé, le MINEPAT a justement procédé, avec sa collègue du ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (MINDCAF), Jacqueline Koung à Bessike, à la signature des conventions de concession pour exploitation, des équipements acquis par le gouvernement en vue du développement des 2e et 3e transformations du bois. C’est dire que toutes ces machines de séchage, de coupe, de ponçage, de vernissage et autres logiciels de design, groupes électrogènes, etc. évalués à 2,5 milliards de F sont la propriété de l’Etat du Cameroun, simplement mis à disposition de 12 structures partenaires, pour exploitation. Il s’agit d’opérateurs privés du secteur de la transformation poussée du bois ; des collectivités territoriales décentralisées dont les Communautés urbaines de Yaoundé et Bertoua, la commune de Bamenda II ; des organismes privés ou publics de formation dans les métiers du bois comme le Centre professionnel Don Bosco (CPDB) de Yaoundé, etc.

L’on apprend par ailleurs que c’est la Banque mondiale qui a mis à disposition du Projet de compétitivité des filières de croissance (PCFC), le financement nécessaire à la mise en œuvre de ses activités, dont la promotion des techniques et technologies de transformation du bois. Au nom des bénéficiaires, Gilbert Tsimi Evouna, délégué du gouvernement auprès de la CUY indique que « le bois est en effet une matière noble, mais peu valorisée au Cameroun, faute de techniques et surtout d’équipements ». Maintenant que ces derniers sont mis à disposition, les bénéficiaires ont l’obligation d’en assurer une bonne utilisation et leur maintenance

 

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